mercredi 18 septembre 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’ai lu quelques part que les écrivains souffraient d’insomnie, quand même la nuit, son calme permet d’être créatif… Il reste toujours un peu d’angoisse mais ça se place dans la narration. Épistolier j’oublie pas que j’écris à plusieurs j’essais de rester intime… Je pense au désarroi des docteurs Ferron et Bigras, ils avaient souvent mal pour l’autre leur pratique c’était souvent la détresse humaine…  Vous savez surement mieux que moi… J’ai aussi souvenir du psy qui à la fin de sa carrière, à sa retraite a commencé à écrire mais il était un peu tard pour changer les choses… La littérature c’est bien peu dans les problèmes du monde on croit toujours qu’il en est à la toute fin… Je réfléchis toujours sur la lourdeur de la schizophrénie, j’hésite à l’écrire mais toute la souffrance du non-dit, à mettre en parole on aurait voulu guérir mais on y arrivait pas… Pour moi aussi il est un peu tard pour la révolte , souvenir de mes débuts, du sofa dans le salon des amis, j’arrivais pas à travailler j’étais pas rescapé… J’ai de la difficulté à ne pas penser au passé, si je l’avais laissé faire il m’aurait tué… J’ai survécu avec un litre de vin par mois et la bière que les gars apportaient parfois… Ça commence à faire longtemps tout ça à l’époque la poésie j’y arrivais pas j’étais défait, je souffrais. Parfois je me dis que j’en aurai jamais finis de ces longs retours sur le passé… J’étais paralysé… Je reviens toujours sur l’angoisse comment elle m’a brûlé,  je cherchais la protection je l’ai jamais trouvé… Je pense à ce gars qui trainait ses coquerelles avec lui… La vermine c’est pas très littéraire pas très intérieur… Les médecins savaient nommer ils avaient des notions de latin, à leurs époque on apprenait le grec et le latin… La vieille école du cours classique et des jésuites… Ce que j’écris cette nuit ça pourrais aussi s’intituler des regrets, je faisais de mon mieux et j’y arrivais pas parfois les patrons étaient des bourreaux impossible de travailler tranquille dans ces conditions-là semble que que quel que soit la job que tu fasse y’a toujours quelqu’un pour t’étriver… Ce qui me fait préférer la solitude chez moi à une présence dans les petits ateliers… Quand j’étais écoeuré je quittais, c’est comme ça que je me suis ramassé itinérant… Je sais pas si je suis responsable de tout ce qui m’est arrivé… Maintenant que j’en ai finis me reste plus qu’à mourir… Voilà encore quelques mots avant l’épilogue, souvenir aussi de travailler seul à l’entretien ménager, j’étais vraiment perdus… Lentement j’arriverai bien à terminer, je sais pas trop comment je vais vous laisser, je pense à ces gars qui une fois arrivé à la retraite se sont suicidé… C’est l’épilogue comme toujours quelques mots pour vous remercier d’avoir lu jusque-là!!! Je termine lâchez pas, à la prochaine je l’ espère, cette nuit j’étire la sauce. Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard










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