lundi 16 septembre 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Après-midi calme, j’attends des nouvelles de mes lecteurs de Gatineau en Provence… J’essais d’écrire quelque chose d’intéressant à partir de mon senti… Écrire y’a quelques temps de ça c’était l’apanage du médecin, je crois qu’ils entendaient tellement d’histoires malheureuses fallait bien qu’ils les ventile quelque part… Le médecin et le curé c’est deux hommes-là ont longtemps avisé le commun… Je pense aussi aux sœurs aux religieuses qui gardaient les malades. Gamelin c’était là qu’on gardait les différents, de nos jours la plupart sont laissés à eux même et encore on ose pas s’avouer avoir une maladie mentale… Vous connaissez l’histoire, j’ai une difficulté c’est quand on dit qu’un adulte est abandonné. J’essais de voir la maladie mentale autrement que par mon prisme à moi. Y’a tout ceux qui prenaient des moyens illicites pour devenir riche, tout ceux qui comme on dis se ramassaient dans des endroits où ils n’avaient pas d’affaire… Tavernier ça gardais son monde tranquille, quelques bières la paix rien de trop difficile… Pourtant pour moi la taverne est devenu difficile, trop d’alcool c’était un départ de schizophrénie, trompez vous pas c’est pas un dédoublement de personnalité ce sont les hallucinations dans la lourdeur du quotidien… La semaine passé à l’institut un pair qui venait d’éteindre sa cigarette m’a demandé si je rendais visite à quelqu’un où si j’étais un malade, j’ai pas su lui répondre autre chose que j’étais pas hospitalisé… Parfois je me questionne sur la déficience intellectuelle le rôle qu’elle joue dans la maladie mentale… Je sais pourquoi j’ai pris ce chemin des soins, j’avais des mauvaises pensées, des idées déraisonnées, mon senti était déséquilibrés… C’est rien de trop beau à raconter, le psychiatre me disait de me présenter à l’hôpital si ça n’allait pas… Y’avait aussi cette jolie femme qui me faisait remplir des questionnaires de l’hôpital Pinel, heureusement j’y ai jamais été enfermé… Tout à coup j’ai de la peine je raconte toujours la même histoire, je peux pas réinventer ma vie… Je fuyais, je ne sais où, j’arrivais jamais dans un endroit où j’avais la paix. J’étais brisé je savais pas où me poser…  Maintenant je suis heureux de partir mais aussi de revenir, dans mon milieu avec mes pairs… J’essais de répondre à la question de Facebook à quoi je pense? Je sais pas si ça va apparaitre chez vous. Ça me fait mal cet après-midi, je réalise pas que j’ai soixante trois ans… Ce que je vous ai écris c’est mon senti, mon parcours de sensible qui essaye de mieux vivre, c’est souvent la même chose… Je sais pas ce qu’est devenu mon dossier psychiatrique… C’est pas le genre de littérature que je veux lire, je pleurais dans le bureau du psy, semble qu’il me comprenait. J’aurai pleuré longtemps… Voilà! Je termine avec une chute que je voudrais différente. Quelques mots encore pour vous donner à lire. Ça y est je vous ai encore raconté, merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

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