dimanche 15 septembre 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Une odeur de parfum… J’ai rien à écrire mais je dois continuer… Aujourd’hui c’est le grand prix cyclistes de Montréal… Je pense à cette artiste amérindienne qui dis s’inscrire dans la lignée du Refus Global, il est un peu tard… Ça fait longtemps déjà, l’art ne parle plus ce langage selon moi, il est déjà rendue ailleurs et laisse ce discours derrière… Je pense aux artistes qui ont étudié versus ceux de l’art crû… On ne met plus l’institution en doute on travaille avec elle… Le défi est là celui d’encore une fois révolutionner l’école… En ce moment ça fait de belles pages pour le journal c’est bien accepter c’est admis... Je comprends que les autochtones se doivent de refuser le monde des blancs qui ont souillés leurs terre mais la révolte à partir des institutions que plus personnes ne questionne?!!! Je suis probablement pas assez savant pour articuler un discours, j’ai pas appris, l’artiste a appris pourtant elle mord la main qui l’a nourris, on se demande d’où elle vient avec sa vision bourgeoise de l’art… Mon discours est mal articulé c’est moi qui est abrutis de n’avoir pas étudié encore une fois quand on expose dans de grandes galeries il est où le refus… Je préfère me tenir du côté du Douanier Rousseau et d’Arthur Villeneuve de Dubuffet aussi… Littéralement c’est difficile ces gens là peignaient ils n’élaboraient pas un discours… Oui crû! C’est quand même difficile d’écrire de cette façon, moi je me contente d’écrire vous en ferez ce que vous voudrez, parfois ça m’apaise d’écrire, crû mais pas cruel… J’écris et je pense aux illusions perdues d’Honoré de Balzac… Ça décris bien un certain monde des arts, de la littérature… Je constate qu’à ne vouloir blesser personne on écris rien… Pauvre fou la dame à bien le droit d’articuler un discours de créer une œuvre pourtant… Je pense à l’ami historien de l’art qui dois certainement me trouver ridicule, pourtant je lis j’essais de comprendre j’y arrive pas, je devrais m’en tenir à l’art africain, le monde moderne j’y comprends rien, quand on se réclame du refus global c’est comme si Andy Warhol n’avait pas existé… Je sais pas, me semble qu’il y avait pas que du refus dans la façon de réinventer le langage de Claude Gauvreau, une langue qui coupait qui faisait mal, c’était un être immense… Je pense au pays si petit plutôt que de s’en prendre encore aux curés qui ne font plus rien faudrait peut-être s’en prendre aux fonctionnaires pour qu’ils nous aident à mieux vivre… Le refus global de notre artiste amérindienne est je crois celui des pensionnats autochtones de ces enfants déracinés et abusés… Ce sont mes frères et mes sœurs, j’écris ça parce que la maladie m’a longtemps institutionnalisés… De toute façon y’a pas d’art blanc comme neige, on nous a tous salis. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore pour terminer dans une chute de blessés. À la prochaine j’espère!!!

Bernard

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire