mardi 10 septembre 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Me voilà de la nuit, j’ai un peu dormis, je vais me concentrer sur mon senti. Aujourd’hui c’est tranquille côté boulot… Le climatiseur est brisé le radiateur gèle… Je l’ai arrêté… pour le redémarré, il s’est arrêté tout seul… C’est un senti de pas grand-chose, cette nuit y’a un parfum de mauvais vin… Je me serai cassé les dents avec ma tentative de déboulonner de défaire le mythe d’Emile Nelligan… Je l’ai pas très bien compris sans le relire pour ne pas m’imprégner de ses œuvres les plus fortes aussitôt qu’on tiens un crayon et qu’on a écrit quelques malheureux vers on dis de vous que vous êtes un poète, pourtant le conseil des arts du Canada se promène pas beaucoup dans les institutions pour psychotiques… Quoi dire de la pratique des Impatients, toute ces œuvres qui dorment produites au cours des ans, ça a vieillis… On transforme l’occupationnel en art… Je sais pas pourquoi je pense à Antonin Artaud et son « Suicidé de la société » Van Gogh… Je suis rien et je m’attache à ces histoires artistiques. À quoi bon… Je sais pas ce que c’est que d’être un artiste dans ma fratrie on dirais t’est pas sérieux… Encore une fois le mot prosodie qui reviens me hanter un autre, autofiction qu’on laisse aux femmes… Ça m’auras donner quoi ces tentatives d’écriture? Les arts c’est à Radio-Canada pas à l’institut universitaire de santé mentale de Montréal bien que parfois on couche dans le même lit… J’ai de la difficulté à m’analyser faire voir ce qu’il  y a à l’envers de mes écrits, peut-être rien, le néant tout simplement… Poète j’aurais pu trouver mieux, faire mon droit entrez au Barreau et défendre des crapules riches pour ensuite acheter des tableaux et les suspendre dans mon bureau… Voilà je crois que je vais me rendre cette nuit, y’a plus de batailles plus de combats, on laisse mourir les défavorisés cérébraux, ils pensent juste mais en ont assez… Mardi, tout ça c’est pas comme si je travaillais de sept à quatre… Le camion balais passe dans la rue, c’est tout ce que je peux dire de la « vrai » vie… Demain je serai à l’institut sur l’heure du midi… J’espère bien me rendre jusque-là…  Parfois je me sent, c’est un senti d’enfer, je brûle pour l’éternité mais ça va s’arrêter tout à une fin… Même l’enfer sur terre, la schizophrénie… Je vais parler de mon expérience, de mon parcours dans et avec la maladie de mon rétablissement aussi c’est important… Je sais les jeunes hommes qui débutent dans la maladie veulent tous avoir une copine et du boulot sans prendre le temps de se rétablir, les mêmes désirs que les autres. Voilà c’est la chute avec toujours cette difficulté pour conclure, j’aurai livré une bonne bataille à la nuit, je suis resté debout. Je termine à ma façon habituelle en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez pas c’est terminé, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard




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