vendredi 25 janvier 2019

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je crois que c’est au moment où on veut abandonner qu’il faut continuer. Je sais pas combien ça fait de pages que je vous écris, aujourd’hui c’est le cahier voyage de la Presse + . J’ai beaucoup apprécié les photos des snowbirds en Floride, c’est mal rédigé je veux juste écrire que je vais apprécier la lecture du cahier voyage. Les snowbirds sont probablement mieux là où ils sont que nous avec nos neiges éternelles. Hier la matriarche m’a téléphoné pour me dire que ça fait déjà un mois que Noël est passé on s’ennuie pas. Moi j’ai toujours le spleen baudelairien, une profonde tristesse née du mal de vivre. Je vous mentirai pas c’est beaucoup moins intense que dans ma jeunesse. Je sais pas si on peut établir un rapport entre le spleen et la schizophrénie, la profonde douleur dont on ne sait que faire même pas écrire parce que le poète y est passé avec ses Fleurs du mal et qu’il nous tiens muet par la justesse de ses vers…On se disait avec un ami que tout serait bien pâle, bien inutile après Beaudelaire et moi qui ai le front d’appeler mes petites choses des nouveautés, c’est peut-être l’innocence de l’enfance… Je sors de la douche me suis parfumé et j’aime ça… Quand je fais ma toilette comme ça je pense à l’hôtel…
Tentative inutile
Battre le poète
Dans sa course
Pourtant j’essais toujours
Lui empruntant le spleen
Que j’ai connu
Maintenant disparu
Dire dire la faiblesse
D’une écriture traitresse
Qui veux vous toucher
Mais n’y arrive pas
C’est raté je me relis et ça ne me touche pas. J’espère que votre lecture en seras une d’émotion… Ma meilleure écriture elle est derrière moi, je suis un has-been pourtant l’écriture auras été une maitresse fidèle, les grands poèmes s’écrivent avec la peur de la mort, quand on décris une agonie… On peux pas se réjouir de mourir, j’écris ça en pensant aux jeunes poétesses qui sont parties enragées devant la mort… Moi je suis paranoïaque voilà pour ma peur de la mort, les plus jeunes sauront, je pense à cette mère qui tente de faire connaitre le recueil de poèmes de son fils qui s’est suicidé… Souvent les paroles les plus touchantes meurent avec leurs auteurs.
Je lâche un grand cri
Le cœur ouvert
La tête qui brûle
Pourquoi la vie me tue
Un mot après l’autre
Toujours assez
Vous direz vous saurez
Ce que je ne sais dire
 J’ai quand même hâte de partir pour San Francisco, j’espère que mes jambes vont se rétablir, je crois que oui. À l’époque l’étudiante en animation culturelle voulait pas devenir mon agent littéraire j’étais déçu. J’écris quand même… Voilà, bientôt je termine, je vous aurai dit du plus profond de mon senti, j’essais de vous dire pourquoi j’écris, ça panse la blessure, donne une pause à la douleur. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

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