mardi 22 janvier 2019

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je suis allé au marché à pieds et suis revenus en autobus, y’avait une vieille grincheuse fatigante qui voulait pas attendre. Elle plaçais son attente à la faute des béesses comme ils disent, les prestataires d’aide sociale ils ont le dos large… Je suis étonné d’entendre les eux autre même de ceux qui ont des prestations, ils font bien attention de s’identifier pour moi c’est ça la stigmatisation… J’ai pas reçu de courrier. Dehors il fait froid mais y’a une belle lumière… Ce soir j’ai une assemblée du conseil d’administration d’Antenne Communication, lentement mes sinus se dégagent, je tousse un peu moins… Me suis ouvert un sac de fromage en grains, j’attends qu’il se réchauffe… Voilà c’est terminé je l’ai tout mangé. La matriarche me conseille de pas sortir pourtant je suis capable, j’essais de marcher un peu plus en prévision de mes vacances à San Francisco. Ça commence à faire pas mal d’hiver pour votre humble serviteur, je sais pas trop pourquoi je pense aux retraités du secteur de l’éducation probablement à cause de nos snowbirds… Moi aussi j’ai hâte de partir… Aujourd’hui c’est difficile d’écrire. J’y vais toujours avec mon senti, bientôt janvier qui se termine, le court mois de février qui arrive, il ne me resteras que deux mois avant de partir, je prends tout comme une expérience… Je pense à la fatigue des adolescents en classe comment ils voudrais être ailleurs mais ne savent pas où. Y’a des jeunes qui ont beaucoup de talent mais qui détestent ce qu’ils font, ils semblent pas être conscient du privilège qu’ils ont d’être au conservatoire… J’ai beaucoup apprécié les conférences de l’ami historien de l’art. Ça m’encourage de voir qu’il y a toujours des gens passionnés… J’écris moins rapidement, pense à l’intervenant anglophone qui avait écrit et abandonné parce que disait-il c’était n’importe quoi. J’y crois pas l’écriture c’est jamais n’importe quoi on peut toujours y lire une part du subconscient, c’est ce qui je crois est épeurant. Ça ressemble à du délire psychotique y’a toujours quelques chose à comprendre mais faut prendre le temps, ici on l’a pas, on engourdis tout ça avec des médicaments souvent les intervenants restent au premier niveau, ici maintenant, ils sont incapable de lire tes histoires d’abus subis dans ton enfance. Là aussi le stigmate reste très présent, faute d’en parler tu le refoule de la névrose à la psychose et souvent la schizophrénie. Pourtant la maladie mentale ce n’est pas que ça, souvent malheureusement y’a pas de raison, ça frappe sans avertir les meilleurs d’entre nous, l’avenir s’annonçais prometteur et bang la folie surgie, tu soufre malgré tout tes talents. Encore si ce n’était que ça mais on nous place à l’écart, un peu moins qu’avant mais on nous cache, nous enlève notre droit de parole voilà pourquoi je me bat pour la pleine citoyenneté c’est pas un privilège c’est un droit une fois que tu à remplis tes devoirs. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!
Bernard

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