vendredi 25 janvier 2019

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ce matin c’est glacé, j’ai marché pour revenir du centre local de service communautaire. Je sens une grande fatigue, l’infirmier m’a dit que ma pression est bonne. Le facteur semble avoir rien laissé. J’arrive à rien… Je sais pas quoi vous raconter, je pense à Boston qui est aussi enneigé… J’ai hâte en maudit de partir, y’a les snowbirds qui sont à la chaleur… L’office municipale d’habitation doit avoir reçu les documents pour le renouvellement de bail avant le six février, encore deux semaines…Cet après-midi je suis battu, je cherche une façon de combattre le stigmate, je sais ce sont des histoires de « fou ». Le ciel se dégage c’est d’un beau bleu, je pense au bôf le mari de ma regretté sœur qui est un fan des Bruins, il aimait bien Bobby Orr. L’année où je suis allé à Boston avec la douce au restaurant on a rencontré une petite famille, la jeune fille apprenais le français elle nous a fait la conversation, le père était un ancien joueur du Canadien dont j’ai oublié le nom… Les gens passent sur le trottoir l’oreille collée à leur téléphone, à l’époque fallait être important pour avoir un portable aujourd’hui c’est n’importe qui. Cette semaine y’avait une embâcle sur le fleuve les bateaux ne pouvaient pas passés, ils ont finis par la défaire. C’est loin de mon senti fatigué tout ça. Je pense à l’époque de mes « études » secondaire comment je trouvais ça difficile d’être dans une classe différente pour chacun des cours jamais avec les mêmes amis, j’ai pas fait long feu… Je vous raconte des vieilles affaires, j’étudiais pas, je jouais aux cartes ou au ping-pong. Je crois qu’il y avait des faussaires qui s’étaient fabriqué de faux bulletins. C’est vieux tout ça, j’ai quand même pas rencontré de grands génies qui viens de cette école là. J’arrive quand-même à vous écrire quelque chose, je vais prendre la direction de mon senti, le patriarche disait à tous les jours suffit sa peine… Cent fois sur le métier tu remettras ton ouvrage et patati et patata… Ça a pris beaucoup de temps avant que je réalise que je suis un bum… Pourtant y’avait des gars qui travaillait pas mais jouais au hockey c’était pas beaucoup mieux que moi. Je pense à cette vie que j’essaye de me faire depuis vingt-cinq ans, je suis retraité et c’est bien… Le soleil est là, les journées s’étirent, je fouille dans mon vocabulaire cérébral, ça été long avant que je comprenne qu’on pouvait m’attaquer pour ce que je disais. C’était pas de la paranoïa juste que je parlais trop et on voulait que je me la ferme. Ce matin j’ai croisé deux policières, elles semblaient pas m’en vouloir, je crois qu’elles s’occupaient des itinérants. Voilà j’arrive à la chute encore quelques mots, j’entends les camions qui reculent dans la cours de travaux à côté. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

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