mardi 8 janvier 2019

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’entends un gars qui crie dehors ce soir je tente la poésie
Comme une ombre
Jetée sur la neige
Ne demandant qu’à fondre
Avec musique
Et arpège
Une symphonie de glace
Qui brûle et trace
Écrire populasse
Ignorant crasse
Dire prend place
Voilà, c’est très court mais ça demande beaucoup. Je pense pas que ce soit très bon…
Entre mais entre
Et dis la douleur tendre
Du mal infini
Lire l’angoisse
Tu ne veux pas
Puisque la mort
T’épuise comme les rats
J’aimerais bien écrire de la belle poésie, c’est difficile, je pense à l’ami très malade à l’hôpital au téléphone sa voix étais faible… La difficulté c’est de continuer de se battre, tomber et se relever. Les snowbirds s’en vont bientôt ils vont faire des milliers de kilomètres. J’espère que ce seras un beau road trip… Moi je suis en vacance le premier avril, je pars pour San Francisco, j’ai hâte… Déjà mercredi, c’est la nuit, je me suis couché tôt et j’ai très mal dormis. J’ai vomis je crois que c’est l’angoisse… Cette nuit y’a une odeur de B.B.Q. de viande fumée, je me croirais au restaurant chez Jano rue Saint-Laurent avec ses grillades portugaises, du lapin, des sardines et de l’agneau voilà le choix… Je sais que les « vrais » intellectuels rient de moi, eux ils ont les livres moi j’ai que le blog le combat est inégal, je suis pas passé par l’épreuve de l’édition pour eux cette machine c’est pas sérieux… J’ai réussis à me réveiller.
L’inconscient je vous le laisse
Sans savoir
On fait de mauvais vers
C’est même pervers
Mortel maladif
Purgé de la connaissance
La peau tatoué
Comme un parchemin
Et les créatifs rient, ils ont le savoir universitaire moi je suis toujours complexés, je me fais tout seul. Viens de regarder les batteurs, les tapeurs de peau, c’est impressionnant… Aujourd’hui je crois que je vais sortir m’acheter un cahier pour prendre des notes pour le voyage. Relire tranquillement le guide Ulysse. J’aimerais recevoir du courrier pour compléter mon bail, mon lecteur de Deux-Montagnes me dit que c’est de la procédurite que c’est comme ça pour tout le monde. Je suis plus tellement « poétique » je vais y aller avec mon senti…
Mon senti c’est aussi ça…
Au bout du malaise
J’accoucherai pas d’autre chose
Que ça
Des mots des mots
Comme une phlébite
Bouchent l’artère
Avant d’arriver
À la mort
Voilà! Je crois que ce seras ça pour la « poésie » cette nuit. J’ai une drôle d’émotion je me sens comme dans un café cosmopolite de la rue Saint-Laurent, un autre dirais que j’arrive en ville… J’ai faim, je termine ça et je mange. Je vous emmène encore avec moi pour quelques mots. Je sais pas comment je vais illustrer ça… Je croyais pas être encore capable d’écrire. Comme toujours je termine avec la même chute en espérant que tout ça vous a fait plaisir. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

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