jeudi 3 janvier 2019

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Il a neigé, la poste a rien laissé… Je viens de regarder une vidéo que j’ai tourné le printemps passé. J’espère encore cette année pouvoir participer à la création collective au Théâtre du Nouveau Monde. Janvier avance lentement, bientôt ce seras la visite à San Francisco. J’attends les documents pour renouveler mon bail, je veux pas trop montrer mes économies. Je pense qu’éthiquement je suis o.k. Cet après-midi je suis angoissé, j’ai peur qu’on saisisse mon compte de banque. J’ai pas rencontré souvent des gens à qui c’était arrivé, c’est mon senti pour aujourd’hui. Je consomme plus d’alcool et de drogue j’arrive… Je me questionne sur l’utilité de ces écritures, c’est pas l’évangile. Je ne jure plus, janvier j’ai pas de changement dans ma situation. Je veux écrire vrai, dire la vérité si vous saviez combien ça coûte boire et se droguer. Maintenant je suis dans la sobriété, si j’ai des problèmes je vais en parler à mon lecteur de Deux-Montagnes pour qu’il me trouve un avocat… Ça me fait mal, je sais pas quoi faire… Je crois que j’ai droit à deux cent dollars par mois mais la vérité c’est que je sais pas. Les gens, mes pairs parlent pas de ça… Je suis vraiment dans l’ignorance je sais pas à qui m’adresser. C’est pas intéressant mes problèmes financiers, je dis souvent que j’ai des troubles avec l’argent… C’est mon senti en douloureux dollars, j’aimerais pas qu’on m’empêche de partir en voyage, c’est la première fois que je vie cette angoisse. Le printemps passé je suis allé à Lille dans le nord de la France, j’ai parlé de ma situation et quand je suis revenu on m’a pas demandé de rendre de compte. Je vais continuer à faire les choses un jour à la fois. C’est je crois la meilleure façon… Je préfère ma façon de vivre à l’hospitalisation. J’écoute cette voix qui me dis que je suis malhonnête pourtant je fais pas douze milles dollars par années si je considère tout ça je reste un pauvre, pardonnez-moi! Ça fait aussi partie de mon délire de persécution, dites-vous savez comment on fait pour changer de vie à soixante-deux ans. J’ose pas appeler l’agent… De toute façon je crois qu’ils savent tout sur moi. Je vais essayer de contacter une travailleuse sociale pour m’aider et encore j’ai peur. Peur de me retrouver dans l’itinérance et recommencer à manger à la soupe populaire… Je suis pas fait fort, la rue c’est pas pour moi, ne m’abandonnez pas… Le concierge nettoie les passerelles… J’ai hâte de voir si on va faire un dépôt demain, je sais qu’à crier aux loups… C’est pas très, très poétique mon texte aujourd’hui… Je sais pas comment terminer ça autrement que vous dire que je vais attendre. C’est très laid comme phrase… Voilà j’arrive à la chute de cette espèce de confession. Ça m’a fait mal de vous écrire aujourd’hui. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

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