lundi 7 janvier 2019

Au présent

Bonjour! Bonsoir! On annonce une dizaine de centimètres de neige. L’ami a fait une grave infection il est passé près de la mort heureusement on l’a traité à temps. Lundi tout le monde est rentré au boulot, janvier avance tranquillement moins de trois mois avant les vacances à San Francisco. J’aime bien quand il neige, mon senti est toujours un peu débâtis mais ce ne sont que des émotions. Je n’ai qu’à les vivres parfois je réussis à écrire quelque chose qui a du sens. Y’a pas de soleil le temps est gris, le parc en face est enneigé. J’aime bien être à la retraite et m’impliquer pour aider. Pour nos réunions de groupe on a changé d’endroit, je préfère ça, je me sent plus à l’aise dans les locaux de l’institut… La semaine prochaine il devrait se rajouter des pairs. Ce matin dans le métro j’ai rencontré une copine d’il y a longtemps, une écrivaine bipolaire qui a ce que j’ai compris veux cesser sa médication, ça fait des années qu’elle se bat avec ça, je comprends pas pourquoi… Les médicaments c’est pas un mal si ça vous permet de mieux vivre c’est toujours une question de stigmatisation et ceux qui disent ne plus en prendre quand c’est faux comme si on pouvait pas se soigner. Cette femme-là est très intelligente je crois que c’est ce que les gens aiment pas chez elle, sans mentionner la souffrance qu’elle a vécus qu’on devrait permettre à aucun être humain… C’est qu’une histoire dans Hochelaga-Maisonneuve, une femme qui essais de survivre entre ses deux pôles… Parfois ça ressemble à un grave trouble de personnalité limite. Ce matin à la réunion on parlais du transfert des soins de santé mentale de Maisonneuve- Rosemont à l’Institut, je pense que la spécialisation d’un hôpital en santé mentale contribue à raviver les stigmates que tout un chacun peut avoir. C’est l’histoire de la bâtisse qui marque, les lieux qui ont longtemps été ceux de l’enfermement… Je réfléchis sur la maladie mentale et le travail de la pensée, comment c’est pas uniforme que dans l’idéal chacun devrait en avoir une positive sans stigmates sans préjugés. C’est toujours chez soi qu’il faut se battre, je suis pas un grand philosophe mais parfois je m’accepte, je suis comme je suis et je fais de mon mieux. Je reviens aux soins qui une fois demandé doivent être accepté, le rétablissement bien que parfois difficile est possible, parfois on parle de se faire une tête d’avoir des pensées encore une fois positives. Je vous avoue que depuis longtemps je sais que je suis souffrant mais pas tout le temps, le rétablissement de la schizophrénie fluctue. Y’a longtemps que j’ai pas vécu de crise et j’espère ne plus en vivre. Je fais tout mon possible pour pas devenir psychotique. Voilà! C’est lourd ce que je vous écris aujourd’hui. Je termine comme ça avec cette chute. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

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