mardi 30 avril 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Me suis préparé un café, aujourd’hui j’ai pas envie d’être mauvais ni méchant, dehors il fait beau… Y’a des bonnes choses qui m’arrivent. Je vous en écrirai un peu plus cet été… Je sais pas trop quoi vous écrire, je veux pas me déranger j’y vais un jour à la fois. Parfois la schizophrénie me laisse une pause, je suis moins halluciné moins anxieux, je pense aux amis malades… Je pense encore à mon voyage à San Francisco, je vais vous illustrer ça avec la très belle église Saint-Peters and Saint-Paul qui donne sur le Washington square, semble que c’est l’église la plus italienne d’Amérique. Quand je suis calme comme ça on dirais que mon senti est disparue, ça vous apparait peut-être farfelu mais pour moi c’est un signe de rétablissement… Toujours une prière et une pensée pour mes lecteurs de Deux-Montagnes… Demain j’ai une répétition au théâtre, c’est pas facile j’en ai raté un grand bout… Je sais pas pourquoi je pense à Jacques Brel, à ceux qui se sont approprié son répertoire, ça prend beaucoup de talent, il était unique… Aujourd’hui je suis pas sortis j’ai rédigé le compte rendu de la réunion de mon groupe d’entraide… Quelqu’un m’a avoué fumer du pot, depuis que c’est légal y’a pas de mal mais quand t’est inconscient que c’est ça qui t’amène à l’hôpital c’est autre chose… Tu fume y’a rien qui marche, tu fume encore ça marche encore moins… La psychose on a pas besoin de courir après… Mais non cet après-midi je me dénigrerai pas, je fais de mon mieux, si c’est pas suffisant adieux! Je me retrouve devant mon écran et derrière mon clavier, vous le savez j’aime beaucoup écrire pourtant je continue à prier… Ce seras jamais assez… Peut-être que vous méditez? C’est permis… «  Sunshine on my shoulders makes me happy, sunshine in my eyes can make me cry » une très jolie chanson  de John Denver qui me fait pleurer. Le soleil y’en a jamais trop on en souhaite à tous ces gens ravagés par les inondations. Je me repasse les mots, cherche les bons, y’a un parfum d’ail ça sent bon… Parfois ça démarre un peu poétiquement mais j’y arrive pas, c’est toujours le discours de mon senti, je sais pas pourquoi… La matriarche viens de me téléphoner on a parlé bouffe et légumes… Encore une fois ce seras un autre vingt-quatre heure sans consommer, sobre, à jeun! J’approche de la finale de ce texte, y’a bien des façons de dire qu’on termine. Chaque fois pour moi c’est un défi de vous écrire. J’y arrive mon senti se laisse faire, se laisse écrire et dire… Je pense à tous ces mauvais poèmes que j’ai écrit, pourtant… Je vous laisse là-dessus pour aujourd’hui, cette vieille façon d’écrire. C’est presque la chute, quelques mots encore qui tiennent lieu d’épilogue. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! C’est terminé à la prochaine je l’espère!!! C’était très difficile aujourd’hui. Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

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