mardi 16 avril 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Demain je vais parler de mon rétablissement, hier je suis allé en entrevue pour le poste de formateur. Je crois que ça fonctionneras pas pour le poste ce printemps peut être à l’automne… Hier en fin d’après-midi après l’entrevue j’ai fait une crise de paranoïa dans ces moments-là je veux mourir mais j’en parle et ça s’atténue… Si je vous parlais de la pleine citoyenneté de son importance dans la cité, de comment  il faut faire valoir nos droits et remplir nos devoirs ce qui selon moi aideras à chasser la stigmatisation, de comment ce n’est pas eux et nous, mais un nous inclusif de citoyen responsable je pense que ceux qui ont des soins en santé mentale vivent une sorte d’apartheid, on les tiens à l’écart ils s’organisent donc entre eux mais c’est un faux départ, il faut investir la cité même si cela veut dire donner des coups de coude à son voisin, je vous entends fredonner votre ritournelle assassine mais je ne ferai rien ce serait vous donner raison la sagesse me dit de passer mon chemin, ce seras jamais clair pour moi ce qui tiens de la maladie, de la schizophrénie… Je lisais dans une thèse qu’en santé mentale on tiens rarement l’autre responsable si j’ai bien compris, mais y’a des gens méchants, pathogène oserais-je dire… Je crois que parfois on veut m’abattre, me faire du mal… Là aussi est la difficulté entre la paranoïa et la vérité… Dans ces moments-là je veux en finir… Cette Angoisse omniprésente est peut-être là parce que je fais pas ce que j’ai à faire mais je veux pas m’étourdir… Parfois y’a des voitures qui passent devant l’édifice et klaxonnent une autre manifestation de paranoïa? C’est mon senti et je ne sais pas comment me mettre à l’abri… Comme on dis même les paranoïaque ont des ennemis, souvenir du psychiatre qui me demande si j’ai besoin d’un garde du corps, à l’époque oui mais plus maintenant… Ce soir j’ai le trac je me demande ce que je vais pouvoir leurs raconter sur le rétablissement sans donner de leçon, je vais y aller avec le senti de ma vie… Le voyage à Frisco est déjà derrière moi ça passe tellement vite, la semaine prochaine je reprends les répétitions de théâtre, j’espère que ce seras pas trop difficile… Je suis conscient que mon écriture peut déranger mais quoi que je fasse y’a toujours quelqu’un d’irrité… Faute d’un meilleur nom j’appelle ça des défis, y’auras toujours des petits criminels pour déranger… Pour illustrer tout ça j’ai choisi une photo de maisons victoriennes entre les arbres à San Francisco… Je m’auto-dénigrerai pas ce soir bien que l’envie sois présente, je fais de mon mieux plus je suis pas capable… Voilà! J’ai presque terminer j’arrive à cette partie difficile qu’est la conclusion, la chute… J’espère que les ennemis sont partis dormir qu’ils ne veillent pas tard bien qu’on  puisse lire ce texte à toute heure. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!

Bernard

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