jeudi 25 avril 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’arrive, fatigué, du salon des ressources. J’y ai fait de maudite belles rencontres et j’ai parlé de mon groupe d’entraide. Les gens étaient intéressés. Je leurs ai expliqué notre façon de fonctionner. Je crois qu’il y en avait une qui voulait plus m’entendre elle m’a parlé de programme et de reddition de compte… Un commandant de police est venus me serrer la main, j’ai pleuré en pensant à mes expériences précédentes avec des policiers, j’ai pas de dossier criminel, j’ai jamais été arrêté les policiers m’envoyait plutôt à l’hôpital…Maintenant je me rétablis, c’est un peu grâce à eux… C’était vraiment un beau salon remplis d’humanité, je suis un peu désolé de pas avoir retenu le nom et l’organisme de certaines personnes… À
 tous les ans c’est la même chose j’oublie. Je m’en tire quand même pas mal… J’y vais maintenant avec mon senti, j’ai pas tout dis… Je pense qu’il y avait des travailleuses sociales qui étaient d’accord avec mon idée du dédommagement, je le répète le Québec c’est pas un pays pauvre et je vois pas ce qu’il y a de mal à revendiquer sa part du gâteau, les béesses ont leurs coupe toujours l’herbe sous le pied. Rien d’étonnant à vouloir mourir quand ça fait dix ans que tu mange du macaroni au fromage. Je sais, je sais y’a les banques alimentaires mais c’est très humiliant de dire le montant de ton petit revenus. Moi je dis toujours c’est depuis que je travaille plus que j’ai bien de l’ouvrage… En ce moment je pense à cet ami le philosophe de génie qui a vécu comme il dis dans les cellules de l’institut Pinel. Tout à l’heure je vous écrivais que j’avais pas de dossier, que ça me permettais de voyager ce que je ne me prive pas de faire. J’espère que mes lecteurs de Deux-Montagnes sont pas inondé, je fais une courte prière… Je veux pas être le problème, je veux faire partie de la solution. Je comprends celui qui dans sa paranoïa abandonne son logement parce qu’ils se sent persécuté, chez lui on déplace de petits objets juste pour lui faire mal, il préfère la rue pour un temps c’est moins dérangeant, il veut surtout pas être un psychiatrisé plutôt mourir que ça… Présentement le temps s’adoucis on peut rester dehors sans geler, je dis ça je l’ai pas essayé… Ce matin j’écoutais l’ancien footballeur qui disais, je suis d’accord avec lui, que c’était impossible de s’en sortir seul… Souvent y’a de ça, on se ferme comme une huitre et on souffre en se disant qu’on va réussir, que ça va passer… Tu marche, tu marche, ça fait des jours que tu parle plus à personne sauf pour l’essentiel encore l’essentiel pour toi c’est souvent illégal, ça tue quand même le mal, et voilà c’est le cercle vicieux. Comment on va te retrouver je le sais pas. Cet après-midi la chute c’est ça. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!


Bernard

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