vendredi 19 avril 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ce soir je ne sais pourquoi je voulais prendre une photo, je crois que c’est mon somnambulisme …  J’ai cherché les appareils j’ai pas trouvé. J’ai assez de photos dans mon ordi… J’espère que mon lecteur de Deux-Montagnes seras pas inondé. Je vais vous illustrer ça avec une photo panoramique du Golden Gates c’est la meilleure que j’ai, il avait cessé de pleuvoir, la brûme s’était levée… Demain c’est vendredi saint je vais essayer de faire comme dans le temps et jeûner… Les voisins sont réveillé je les entends. Je tape sur mon clavier, je crois pas que je les dérange pour eux je suis un « fucké » une façon bien nationale de dénigrer quelqu’un… Je crois qu’ils font du dénie, ils sont pas prêt à admettre qu’ils sont malades. Je me souviens j’étais comme ça tout le monde était malade sauf moi… À San Francisco j’aimais bien ma petite chambre d’hôtel au centre-ville, toute les fois avant de commencer à écrire je regarde les photos. J’espère faire d’autre voyage, me fabriquer d’autre souvenirs, ne plus avoir besoin d’attendre à l’hôpital… J’y ai gâché ma vie dans ces urgences médicales… Maintenant je vie mieux… Dehors la sirène de la police, je crois que ces injections intramusculaires d’anti –psychotique qu’on me donnait à l’hôpital pouvait aussi servir à me laver les artères, le gras corporels. C’est finis tout ça je vais mieux… C’est difficile de mettre des mots sur la psychose, de se sentir victime d’un complot je ne sais pourquoi… Je suis un peureux et quand la peur augmente je deviens paranoïaque, cette semaine à l’entrevue pour le poste de formateur j’ai réalisés que je pouvais mettre les bons mots sur les choses, les sentiments, les idées, le vécu expérientiel… Une fois que j’ai identifié mon malaise faut que je sache le nommer… J’avais sommeil me suis recouché et je me suis rendormis facilement, mon senti veille c’est vendredi saint. Je pense que plusieurs profitent de ce long congé pour ouvrir le chalet si il n’est pas inondé… C’est le milieu de la nuit… Il fut un temps où le patriarche avait une petite maison à Saint-François-du-Lac je me souviens qu’il me l’avait prêté un week-end, c’était vraiment la campagne y’avait vraiment rien à y faire à part tondre le gazon avec le petit tracteur. C’est loin tout ça y’a plus personne que je connais dans ce coin de pays là… Dehors il pleut à siaux c’est pas bon signe… Souvenir de la pluie chaude de San Francisco. La pluie s’est arrêté en attendant le ferry pour Alcatraz… Mon senti est calme, c’est bien d’écrire comme ça en deux sessions. Quelques mots encore et j’arrive à la chute… Je souhaite à tout le monde de faire un voyage comme j’ai fait de pas attendre la noce… Je me souviens plus si le journal parait le vendredi saint. De toute façon moi j’ai terminé. Je vous remercie comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

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