vendredi 26 avril 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’ai été heureux d’apprendre que mes lecteurs de Deux Montagnes étaient épargnés des eaux. San Francisco disparais pas facilement que de beaux souvenirs, j’irais encore me promener là-bas… Si jamais vous avez une destination et que vous cherchez un partenaire n’hésitez pas à me contacter, je suis pas difficile, je pense au printemps prochain… Je prends le temps d’économiser après je verrai… Il fait un monotone temps pluvieux, je me rappelle toujours cette époque de ma vie où tout étais triste… Ces longues batailles contre rien qui en vaillent la peine… Des après-midi passées au bistro où pour se débarrassé de moi on m’envoyait à la salle de billard… J’étais un grand bum souffrant, ça fait des chansons de Plume Latraverse mais dans la réalité c’est pas très drôle… Je me souviens on l’aimait bien l’alcoolique  Plume on se reconnaissait dans ce qu’il chantait et les années ont passées toujours à retarder le rétablissement… Y’a un parfum de pizza aux tomates, longtemps on a été un trio qui passait ses soirées du vendredi à manger et boire du vin italien chez Mama Leone… Je suis pas nostalgique c’était ça et les copains ont chacun pris leurs bord… J’ai tant cherché dans la solitude schizophrénique, je me suis jamais rangé avant de vraiment m’attaquer à mon problème de consommation. Parfois je suis envieux de ceux qui ont réussis à bâtir quelque chose, maintenant je suis plus vieux et ce qui compte c’est ma sobriété… Partir aussi, les aéroports les avions, les villes étrangères c’est bon… Ces maladies mentales je les avait pas demandé, des années j’ai consulté et je suis toujours tombé, j’ai dû avouer et cesser. Parfois je rie quand on me dis que je suis intelligent, l’intelligence c’est une chose mais faut savoir quoi faire avec. Le Tenderloin à San Francisco c’est pas si terrible que ça, du moins pas à ce que j’en ai vu… J’ai beaucoup aimé le Union Square au centre-ville, je pense aux snowbirds qui sont de retour à la maison…Étrangement la solitude me pèse plus, quand je voyage on m’embête pas avec mon statut, je suis simplement retraité et j’essaye d’aider. Je veux pas devenir un vieil homme triste et rancis pour pas dire pourris, quand j’étais jeune on nous disait de pas parler aux gens de plus de vingt-cinq ans, maintenant c’est à mon tour de me faire servir cette médecine. Souvent je le crois pas que j’ai dépassé la soixantaine, j’ai encore les pensées d’un jeune homme… Le corps crie un peu, mais je marche quand même. Bon! Quelques mots encore avant la chute. Je crois que je vais peut-être me rendre à la librairie pour m’acheter de la lecture, je sais pas pourquoi je pense à Christian Mistral qui me racontais ne pas lire dans ses périodes d’écriture pour pas que ça déteigne sur ce qu’il écris… Comme toujours mon épilogue à la même forme. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

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