mardi 23 avril 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je croyais avoir une réunion du conseil d’administration du comité des usagers mais c’est le vingt-trois Mai pas Avril, j’ai rencontré un jeune homme qui se demandait comment j’avais fait pour voyager et être présent dans les médias. J’ai pas pu faire autrement que lui dire que les communications de l’institut m’aidait et que je m’impliquais dans le groupe Reprendre Pouvoir. Cet après-midi j’ai peur ça sent les rodeurs… C’était pas facile de raconter au jeune homme ce que je faisais… Parfois je suis tout près de la psychose, je crois qu’on me harcèle pour que j’en fasse une religieuse, Dieu et le psychotique un mélange explosif… J’ai discuté un peu avec l’adjointe à la direction santé mentale et dépendance dans sa présentation elle a mentionné deux fois mon prénom à propos des bibliothèques vivantes… Je croyais avoir perdus tous les écrits qui précèdent, j’ai donné un nom au fichier… Je suis fatigué, ça va péter, ça va exploser cette écriture, toute ma difficulté à être dehors, je voudrais pas être en prison, j’illustre ça avec une cellule d’Alcatraz autant mourir que finir là… Pourquoi chu t’icitte… Je me suis toujours dis que rendre la société responsable de ce qu’on est c’est pas bon, pourtant le mépris, le dénigrement c’est l’autre qui le fait, faut passer là-dedans la tête haute en écoutant pas, n’empêche c’est difficile j’ai pas envie de me ramasser dans une maison de correction… Demain c’est la répétition de la pièce d’après les textes de Clémence Desrochers… C’était bien ce midi de se faire lire une partie de l’œuvre de chaque écrivain, quatre, qui étais là certain m’ont vraiment étonné par leurs justesse, j’y arrive pas à ça, je reste toujours pris avec mon senti… Enfin chose plus importante qu’il n’y parait je serai sortis de chez moi… Je suis quand même à boutte mais à boutte, je vous écris avec cette douleur nerveuse comme un sursaut de schizophrénie… Je vous donne tout ce que j’ai de mon senti, malheureusement c’est pas de la poésie j’en suis incapable… Je vous écris et j’aurai tout raté j’en serai jamais arrivé à l’apogée hypocrite apocryphe, pourtant c’est moi qui compose qui écris en essayant de ne pas vous mentir… Ma rencontre avec ce jeune étranger cet après-midi m’a ramené soixante ans en arrière, l’étranger m’avait fait fumer du hash et ensuite la direction du collège m’avait mis à la porte, tout ça pour vous dire que je le trust pas le gars… Je suis presque rendu à la chute, je sens une menace, on m’en veux j’ai pas suivis le parcours des pairs-aidants moi je suis une personne en rétablissement. J’attends quand même des nouvelles du Recovery College…  Quelques mots encore avant de cesser de vous dire ma fatigue. Je suis brûlé, veuillez m’excuser les artistes ce sont tous les autres mais pas moi. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! C’est pas terminé les mots sont comptés. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

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