Bonjour ! Juillet passe lentement sans qu’on le vois, la
chaleur et le beau temps sont là. J’ai souvenir de beaux voyages dans
Kamouraska parfois je m’ennuis de ça. Ce matin je me tourne vers mon monde
intérieur, c’est calme pas d’anxiété, je sais pas si je peux parler de
sérénité. Je regarde beaucoup de reportages à propos du sud de la France. Le
vin me manque faut pas que j’y pense, j’irai pas faire les vendanges si on est
reçu comme on reçois les cueilleurs au Québec ça vaux pas la peine. J’ai fait
trois jours et on m’a renvoyé j’imagine que je suis aussi trop vieux pour les
raisins. Ici les travailleurs agricoles
c’est des mexicains sous payés qui prennent la pression. Les travaux de la
ferme c’est pas pour moi je suis trop urbain quoi que la campagne française je
la trouve très belle. Je suis un heureux retraité j’ai pas besoin de me
rapporté. Je salut les gens qui sont en Floride j’espère qu’ils s’amusent. Ma
lourdeur à la jambe semble vouloir disparaitre à Montréal on parle beaucoup de
l’itinérance on souhaite ça a personne mais parfois le désespoir nous fait
faire des choses. Quelqu’un qui travaille dans ce milieux me disait cette
semaine que les refuges et l’itinérance c’est pas viables, les dortoirs c’est
pas une vie. Encore quand on t’a beaucoup trahis c’est difficile de faire
confiance. Une fois qu’on a donné notre parole faut la respecter. Quand même
parfois les efforts pour rester sobre échouent, l’alcool, la dope, la santé
mentale c’est pas simple. Moi je me souviens bien de la paranoïa du peak de la
maladie, j’avais peur j’étais paralysée seul le vin pouvait m’apaiser. Je
savais pas où me cacher je voulais pas rester seul on voulait me tuer. Enfin c’est
le passé j’ai survécu, j’ai toujours eu de la difficulté à faire un survol de
ce que je vivais, où et quand mais heureusement y’avait un ami qui me
rassurait. À la radio ils parlent du campement à McGill, tout ce que j’ai
connus de cette université c’est sa piscine et une gentille fille qui m’y avait
amené. L’alcool et l’hôpital c’est ce que je pourrais appeler gentiment un « merry
go round ». J’étais un drifter le policier dans le métro disait un pas bon
mais qu’est-ce qu’il en savait ? La dérive c’est une façon de vivre difficile.
Bonne journée!
10/07/2024
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