Bonjour ! Ce matin j’ai envie de vous écrire à propos d’une
dédicace qu’un prof m’avait fait dans son livre, c’était écrit « Question
de prendre tout son temps » c’est quelque chose qui m’a vraiment ralentis
et sortis de mes mauvaises habitudes voilà plus de trente ans. Je prend mon
temps c’est bien la seule chose qui m’appartiens et je vous écris… Y’a John
Mayall qui est décédé un grand, le grand du british blues qui a fait connaitre et
apprécié cette musique par des professionnels qui l’ont joué et des auditeurs
qui ont développé la connaissance de ses racines. Je dirais que c’est la source
du rock, le blues c’est l’essence de tout ce qu’on peut entendre jusqu’à Stevie
Ray Vaughan. C’est une grande école du feeling, du sentis technique pour un
mode de musique qui renouvelle les sources. J’avais beaucoup aimé le cours de
discours poétique mais comme toujours j’allais trop vite je suivais pas les
directives mais je me sentais chez moi on m’a dis, et c’est pas rien, que j’étais,
que je suis un poète. Je reviens à Mayall qui a marqué des millions d’auditeurs
avec son disque Jazz blues fusion les deux modes de musique s’y rejoignaient
parfaitement… être poète c’est pas ce qu’il y a de plus simple mais ça donne du
sens autant j’aimais les bluesmen autant j’aimais les poètes ces arts m’inspirent
encore aujourd’hui, j’aimais beaucoup improvisé trois quatre accord à la guitare
quelque chose qui ressemblait à du blues avec des mots improvisés que les enfants
aimaient beaucoup c’étais y’a longtemps et c’est de ma génération comme dis la
chanson. On entend plus beaucoup de blues à la radio, je crois que j’écoute pas
les bonnes stations. Je pense quand même à Purple Rain de Prince qui pour moi
est un excellent blues. Y’a les puristes qui s’en tiennent à un mode, moi je
crois qu’aujourd’hui le blues est fait de métissage. La poésie est présente
partout du rap old school au be bop. Je sais on dis du blues qu’il ne peut être
que noir c’est discutable. Les bluesmen blanc ont fait connaitre cette musique
et l’ont remis à la mode du jour. Les noirs des racines le jouent toujours avec
autant d’âme. On dis au revoir à monsieur Mayall on le souhaite au paradis des
bluesmen, je sais qu’il inspireras aussi des poètes. Bonne journée !
29/07/2024
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