jeudi 6 avril 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Il pleut encore, il pleut toujours, regarde dehors pour l’amour. Le monde est mort, le monde est sourd, tu reste fort tu reste beau toujours, arrive au port arrive moins lourd, tente le sort joue le tour, soulève ton corps fait le poids lourd et si tu sors demande pour… Voilà c’est une espèce de petit poème inspiré par la pluie semble qu’il va pleuvoir jusqu’à dimanche. J’ai hâte au soleil… Je prends un café je l’ai sucré avec du sirop d’érable, toujours le souvenir de ces années de maladie, de cette tension qui m’habitais, la journée se terminais et au bar on attendais qu’il se passe quelque chose, il se passait jamais rien on cuvais notre bière pendant que les autres travaillaient, un vieux de cette époque nous racontais qu’un de ses chums étais monté debout sur le bar, j’y croyais mais ce gars là je l’avais jamais vue là. Je sais une chose, j’ai eu moi aussi peur de vivre seul. Pourtant aujourd’hui je préfère ça à n’importe quel arrangement… Parfois je reviens en arrière pense aux filles de mon adolescence, ça donne rien, le temps passe toujours et ce que j’ai fait est passé… Je pense au Royal Albert Hall à Londres à tous ces concerts mémorables qui ont eu lieu là. Je suis passé devant ce monument faute d’assister à un concert. Je mentionne ça parce que je veux placé la photo. Jeudi soir, journée des travailleurs qui pour plusieurs ont leurs paye, j’étais payé cette journée là, dans le grand simulacre de liberté où il fallait puncher à tous les jours, je cherche comment dire que la paye étais jamais suffisante. J’étais trop malade pour voir que je la buvais toute… Encore mon thème de prédilection, j’en aurai jamais finis pourtant je me rétablis. Les journées passent, je sais pas si j’aurai fait œuvre . Cet après midi je suis allé au Musée d’Art Contemporain, j’ai raté l’expo des Impatients, j’ai quand même visité les expositions dont une sur les féminicides en amérique du sud, ces femmes qu’ont tue et qu’on ne retrouve pas, c’est angoissant, y’avait aussi des photos de salles de danse démolies avec des travailleuses du sexe transgenre, il ne reste qu’elles au milieu des ruines. Y’avait plein de pièces ayant toutes un rapport avec la mort, une broderie, et une vidéo des femmes qui ont survécu et brodent. Ce sont des œuvres de Teresa Margolles. De toutes les expositions qu’il y avait là c’est celle qui m’a le plus frappée. Faut que je dise aussi que j’ai pas tout lu le discours autour des œuvres, l’expo est assez intense comme ça on comprend vite du moins je crois. Beaucoup de cinéma aussi dans cette exposition, là aussi j’ai été paresseux j’ai pas regardé, c’est un manque de curiosité. Pendant que je vous écris je me demande ce que je pourrais faire pour ces femmes. J’arrête, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

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