samedi 29 avril 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Grand soleil aujourd’hui mais un peu trop de vent. J’ai mangé du foi de bœuf, j’ai toujours aimé ça… Ce matin je suis sortis faire des courses, ai acheté des chaussures. Je veux pas vous écrire encore sur la maladie. L’ami est toujours surpris quand je lui dis que je parle aux voix, la difficulté c’est de faire la différence entre la voix intérieure et cette voix dénigrante qui m’attaque parfois. Je pense à mon voyage en Espagne j’ai peur d’avoir de la difficulté avec la langue espagnole quoi que je suis allé en Italie et sans parler Italien j’ai été bien reçu, toujours de bons souvenirs de Milan et de Trieste. Faut dire que j’étais dans un groupe… Ai mangé une barre de chocolat, j’essais de trouver un point de vue sur l’argent qu’on va dépenser en santé mentale, pour maintenir les bi-polaires et les schizophrènes à domicile, moi je veux bien mais on va encore se faire des payes sur le dos des plus pauvres, on va nous envoyer manger à la soupe populaire et fréquenter la banque alimentaire, moi j’aime bien manger ce que j’aime, ce que j’ai acheté pas ce qu’on m’a donné c’est un peu ça la dignité… Je veux pas devenir intervenant, j’en ai besoin oui mais j’aime aussi avoir de vrais amis, je rajouterai rien à ce que j’ai écris hier, j’habite pas les beaux quartiers… Quand j’écris ça j’ai peur de me faire mettre à la porte de mon appartement. Je sais pas trop comment articuler tout ça, la difficulté de faire un budget avec quelques dollars par mois, l’importance de dédommager l’implication citoyenne. J’essais de remplir mes devoirs mon droit est le même que tout les autres citoyens et j’ai le droit de me faire traiter, de me faire soigner… Quand je vous écris comme ça je deviens paranoïaque, les nouveaux budget est-ce que ça va restaurer la confiance d’un malade dans le système. Y’a une vieille phrase populaire qui dis qu’il faut se tenir loin des hôpitaux… J’en suis plus au déni, je suis très conscient de la maladie et la semaine passée on m’a dit que c’était pas nécessaire de travailler . Je sais pas, je suis tellement anxieux quand je travaille toujours peur de perdre la job je lâche avant c’est pour ça que je m’implique socialement et que je parle de pleine citoyenneté quand je fais ça j’ai pas vraiment de patron et mon rétablissement passe par mon implication. Je pense à ce patron pour qui j’avais travaillé deux ou trois jours qui m’avait dit que l’atelier c’était pas ma place je crois qu’il avait raison. Ouais! Faut gagner sa vie, je travaille la maladie… Je pense que mon implication dans les différents comités et dans mon groupe d’entraide est honorable, mes activités « artistiques » aussi… Je suis vieux mais j’ai pas encore arrêter de chercher. Je vous laisse là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire