samedi 15 avril 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai eu des commentaires d’un lecteur qui me disait que lorsque je dis que je vais écrire sur mon senti je le fait pas. Voilà cet après-midi je suis vide, le lecteur me suggérait qu’écrire comme ça donnait rien, pourtant d’autre m’ont dit que c’était utile. Je sais que ça me touche quand on me parle de ça, mon senti il est un peu partout là-dedans. Je me rends pas à la psychose pour vous traduire ça en mot, ça fait trop mal, la douleur cérébrale… Y’a aussi qu’essayer de plaire par écris c’est difficile. Je fouille dans ce que je vie, ce départ vers l’Espagne qui m’inquiète un peu, je parle pas beaucoup espagnol mais je vais me débrouiller… Comment vous faire part de mon monde intérieur déchiré, abimé. Je découpe je détaille dans le parfum de marijuana, ça aussi ça me blesse, fumer de l’herbe ça m’a toujours détruit. Juste l’odeur m’horripile. Les motos sont sorties… J’essaye de vous amener dans ma vie intérieure, les voix et les cris de ceux qui jouent au soccer dehors… La solitude voilà ce qui me pèse, vous êtes là à me lire et moi j’essaye de sentir de ressentir, j’ai l’âme lourde… Cette peine que j’ai, je sais pas pourquoi, je pense aux amis disparus c’est peut-être ça, où j’irai? Où ça iras? Je sais pas une fois que j’ai écrit ça je devrais me taire pourtant je m’agite devant l’écran pour justement pas me sentir et ça n’empêche rien. Les mots sont lourds, les mots sont vains, la douleur gronde, ça n’a pas de sens, les voitures passent la fenêtre est ouverte j’entends la musique d’une station pop. Des anarchistes vêtus de noir passent avec leurs chiens. Ici c’est pas l’hôtel du nord, on entends crier les sirènes, pompiers? Ambulances? Policiers? Je sais pas mais ça m’inquiète toujours de savoir quelqu’un en danger. Cette douleur intérieure m’a jamais quitté, c’est un peu mon moteur pour prier, une tentative d’évasion dans les mots, la prison du schizophrène qui persiste et ça roule, roule dans ma tête pourtant j’ai jamais été aussi à jeun… Il est pas question de m’étourdir dans les paradis artificiel, c’était y’a longtemps tout ça et comme on dis familièrement j’étais mongol. J’aimerais bien être plus léger mais je suis pas drôle de nature. J’essaye d’écrire et c’est pas très bon je crois… Je peux creuser pour atteindre la dalle des émotions qui coulent, les larmes qui se versent pour rien, rien de valable juste la peine inénarrable.  Mais non! Je fais pas semblant c’est comme ça que je me sent, quand j’en aurai finis vous direz il a écrit, ne serait-ce que ça mon mandat seras remplis… Voilà ce que j’avais à vous écrire cet après-midi, ni fort ni faible juste du senti… Je pense aux copines de la classe d’écriture au secondaire, si j’avais eu du talent on me l’aurais dis-là. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

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