dimanche 23 avril 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je vais m’acheter un cahier pour le voyage. J’ai commencé à prendre des notes. Aujourd’hui il fait beau mais il y a un petit vent désagréable. J’ai pris un café dans le parc avec l’ami… Le voyage est encore loin j’espère que rien ne vas m’empêcher d’y aller. Encore une fois cet après-midi j’y vais avec mon senti… Demain matin j’ai une réunion de mon groupe d’entraide pour ensuite aller parler de rétablissement avec mes pairs… Y’a le frigo qui ronronne, me suis fait un sandwich jambon beurre, je pense aux charcuteries qui bloquent les artères, pour moi à l’instant tout va bien. Les motos sont nombreuses, le bonhomme se promène avec sa canne et fout plus rien… Je sais pas comment dire que si j’ai pas de vie, y’en a qui en ont encore moins que moi. Je devrais pas écrire ça, y’a trop de ressentiment, lentement je commence à avoir sommeil, me suis servie un Gatorade, je le bois lentement, j’aime beaucoup cette boisson même si parfois je m’étouffe avec… Je veux pas écrire trop d’idiotie, y’en a qui se trouvent des maladies plutôt que d’assumer qu’ils sont pas intelligent pourtant ils ont des formations académiques solides et à mes yeux ils sont pas brillant, je comprends pas comment ils ont fait pour faire toute ces études, c’est moi qui est un raté, je le sais j’ai jamais étudié, suis jamais arrivé à rien… Je sais pas pourquoi je prends cette direction là, les valeurs des autres c’est pas de mes affaires. J’essaye de me sortir de ce bourbier dans lequel je me suis engagé, le cave c’est moé… J’écris pas ça à propos des amis si y’en a qui le prennent personnel je m’en excuse, moi je suis un imbécile, les bonnes femmes diraient que je fais de la réclame.  Je vous dirais d’oublier tout ce que je viens d’écrire là, c’est méchant. J’oublie parfois le vivre et laisser vivre, on m’a déjà dit que je faisais une chose de trop, je respirais… Dehors y’a beaucoup de jogger, mon jambon a un parfum de sirop d’érable, ce que je viens d’écrire là c’est assez pour qu’on me plante pas besoin d’être paranoïaque. Ouais! C’est pas une grande ligne éditoriale insulté les gens. Je me perds là dedans, c’est toujours pour ça que je préfère m’en tenir à mon senti. Comment vous écrire sans faire de mal c’est une difficulté , ne dire que du bon du beau je constate que je suis un être humain avec toutes ses carences, sa difficulté à se revaloriser, difficile même si je me tais et me berce y’en auras toujours pour critiquer. Je vous fait de la psychologie du goulag occidental, on en  garde au camp pour moins que ça, l’exil c’est ce que je méritais, exilé dans l’urbanité pauvre et anonyme… Je vous salue tous et je termine en vous, comme toujours, remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère et j’essairai d’être plus positif!!! Au revoir!!!
Bernard

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