jeudi 13 avril 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir j’ai un immense vide, je suis pas arrivé à respecter mon horaire d’écriture. Il est vingt-deux heure trente. Je me prépare un café, je pense à la chorégraphe aphasique c’était un feu de paille. On a quand même passé de bons moments sur la rive-sud, c’était l’été passé à Verchères mais j’étais pas en amour. J’y arrive plus à cet état amoureux mon affect est brisé je ne m’attache plus à personne. Je crois que c’est mieux comme ça, ça me fait moins mal. Je vois vite qu’une relation est impossible, vous voyez c’est toujours à propos de mon senti… Je lui ai pas fait l’amour à la chorégraphe je m’en sentais incapable elle était trop handicapée. Je pense qu’elle voulait pas ça. Demain c’est vendredi saint y’a bien des commerces qui vont être fermé. Je suis de l’époque où en cette journée, les bars, les brasseries, les tavernes, les épiceries, les dépanneurs ne vendaient pas d’alcool, on était trop gaga pour faire des provisions la veille, on errait dans la ville en attendant minuit pour aller en écluser quelques une, j’aimais bien écouter les films religieux, les dix commandements, La dernière tentation du Christ qui est arrivé plus tard et est selon moi le plus réel des films sur notre Seigneur. Je me souviens on niaisait dans Villeray et on avait soif d’alcool… Je raconte toujours la même chose la semaine sainte, comment fallait manger maigre et dans notre enfance comment on trouvait longue la messe du vendredi saint, à Pâques en cadeau on avait du chocolat, des lapins, des poules en chocolat c’était dans mon enfance, je crois que j’ai été confirmé seul je ne sais pourquoi au dimanche de Pâques. Plus tard et plus vieux en buvant des bières on rejetait tout ce que la religion nous demandait, c’était les résultats de la révolution tranquille. Tout ce sucre c’était pas bon pour les dents… Pâques c’était aussi le jambon… J’espère que mon neveu charcutier va garder sa job après le rush de Pâques. Parfois on allait à cabane à sucre, je me rappelle m’être coincé un doigt dans la porte de la voiture, je le léchais il était tout estropié et sucré, ça faisait mal c’était très désagréable. Moi je l’ai pas fait mais les plus jeunes se souviendront certainement de la course au coco qu’on leur faisait faire. On aimait bien les chocolats entiers ces sucreries au corps remplis de chocolat… Le film le plus regardé je crois c’était la passion du Christ à la télévision, y’avait que ça et parfois Ben-Hur plus récemment y’a Gladiator… Je crois qu’à l’époque les bars fermaient à Minuit on était vendredi. Je me souviens aussi de comment il faisait gris à trois heure l’heure de la mort de Jésus-Christ. Veux veux pas c’est le bagage religieux du petit prolétaire que j’étais… J’ai une petite prière pour vous. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Vous en faites pas je termine pour cette nuit. À la prochaine j’espère!!!
Bernard

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