vendredi 7 avril 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Comme souvent c’est l’insomnie, j’entends un avion qui passe, c’est décidé je vais partir j’attends les offres de l’agent de voyage. Ça fait trois heures que je tourne d’un bord et de l’autre dans le lit. Je pense à cet ami qui me conseille un édifice rue Ontario pour déménager, ce qu’il sait pas c’est que je suis bien où je suis, les déménagements c’est jamais bon. Cette nuit j’écoute une des voix intérieure, la positive, elle est silencieuse. Souvenirs des vendredi soirs au bistro, y’avait une sorte de gang qui se retrouvait là pour discuter du « sort du monde ». Je crois que tous essayait de chasser l’angoisse de cette nuit qui arrivait, on essayait de se revaloriser après une dure semaine de travail. Je sais pas combien de temps ça a duré parfois je travaillais d’autre pas. Ma blonde travaillait là quand on s’est laissé je me suis mis à l’attendre là. Je vous dirais aujourd’hui que je l’aimais pas c’était juste pour combler la solitude… Souvent je passais prendre un pot au bistro pour ensuite prendre un taxi pour le bas de la ville. J’arrêtais au Hasard, un bar discothèque pour ensuite me rendre au vingt quatre vingt rue Clark. J’y écoutais du jazz, parfois on y allait en groupe dans la camionnette du propriétaire du bistro, on ressemblait à une sorte de secte. Bon! Je vais revenir à mon senti de cette nuit, je pense aux chansons de Patrick Bruel https://www.youtube.com/watch?v=Yd9yhSl6ha0 . Je suis triste cette nuit, si j’ai fait du mal dans le passé c’était pas volontaire, appelle, appelle je vais t’écouter te prêter mon oreille sans te dire quoi faire. Les conseils ça vaut ce que ça vaut on est jamais dans les souliers de l’autre. Je pense au vieil hôtel Central où j’allais parfois maintenant il n’existe plus, j’étais trop jeune pour aller au Milles –Îles qui a passé au feux, le vieux Terrebonne ça à beaucoup changé, y’a quand même encore des endroits pour faire la tournée. Je pense au coffre-fort dans les chambres d’hôtel je les utilise jamais j’ai peur d’être incapable de les ouvrir… La pluie a cessé, j’espère une belle journée… J’ai connu beaucoup d’échec, je suis pas certain qu’aujourd’hui je réussis mais j’écris, c’est salutaire je crois… J’ai changé mon fusil d’épaule maintenant j’avoue avoir besoin des travailleuses sociales, y’a bien des années dans une conférence je leurs avais dit que j’avais pas de temps à perdre avec elles, fat que j’étais… Je déniais tout simplement la maladie. Je vous en donne trop à lire je perds des lecteurs. J’ai peur qu’on me fasse mal, qu’on détruise tout ça, qu’on m’empêche de m’exprimer… Je devrais souffrir en silence dans une chaise berçante, me faire suer dans une job pas intéressante, les autres ils ont toujours réponse à tout, ça ça fait partie de ma folie. Voilà je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

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