lundi 24 avril 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est la nuit, je vous écris comme souvent. Y’a une odeur de pizza, j’en ai fait chauffer une vendredi, je vais prendre une douche. Ça y est ! Je sens bon… C’est pas évident d’écrire à peine réveillé le matin. J’ai mon guide papier pour Barcelone, je devrai en acheter un pour Madrid, y’a déjà deux choses que je veux voir là. Ma nièce se marie ça arrive très juste avec mon départ mais je vais être là… J’ai hâte de partir semble que Barcelone est une ville sécuritaire. Lundi matin, groupe d’entraide et en après-midi je vais parler, je crois vous l’avoir déjà écrit, de mon rétablissement à mes pairs. La semaine est pas mal chargé, je serai au salon des ressources mercredi et pour le reste ce sont des répétitions du banquet de la mémoire. Faut pas que je m’énerve, je vais « travailler » assez intimement avec une dame, je lui donne un bec, ça m’est jamais arrivé d’embrasser une inconnue dans une pièce de théâtre, ça me fait un peu peur. Je sais pas si on vas avoir des nouvelles pour le dédommagement aujourd’hui, j’aimerais bien… À Madrid je vais aller voir l’œuvre phare Guernica de Picasso, je vous raconte pas tout y'a tant de chose à voir. Je suis déjà pas mal réveillé. Comme illustration aujourd’hui je vais placer le monument à Lincoln à Washington ma destination de l’an passé… Comme souvent je suis au centre du texte et j’essaye je ne sais quoi… C’est vraiment le printemps il fait plus doux et bientôt y’auras des feuilles dans les arbres. Avant de me coucher je me suis dit je vais me lever cette nuit et écrire quelque chose, c’est ce que je fais même si ça pas aucune espèce d’estie de bon sens… J’écris à ceux qui ne dorment pas et au lève-tôt… J’ai souvenir de ma regretté sœur aux funérailles de mon père, au goûter, sur sa table elle avait couché une bouteille de je ne sais quoi, je crois que c’est ça qui l’a tué, je parle pas souvent de ça je veux pas faire mal à ses enfants, ça vas être tout ce que j’ai à dire là-dessus… Les bars vont fermer de toute façon le dimanche soir c’est vide, y’a bien quelques esseulés isolé qui en ont jamais assez, à l’époque même le dimanche soir on cherchait les endroits où y’avait du monde… Souvenir d’il y a longtemps où la voiture de mon coloc avait passé aux feu. C’était difficile de vivre dans cette atmosphère de maladie mentale, de mort, je savais plus trop où me réfugier c’est pour ça que j’aime bien être seul chez moi. Me reste que quelques mots à écrire dans cette solitude bienheureuse. Je suis moins dur cette nuit, j’essais d’éloigner la folie, ces femmes qui parlent comme des enfants c’est très désagréable. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Tout à coup j’entends gueuler. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

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