mercredi 5 avril 2017

Au présent




Bonjour! Bonsoir! Je commence à avoir peur, faut pas oublier que je suis paranoïaque, y’a trop de monde qui aime ça ce que j’écris, c’est pas le temps de reculer, je continue. C’est peut-être moi qui pars dans des délires de grandeur c’est courant chez les malades mentaux.  La pluie a cessé, toute la neige est fondue. Je reste avec mon senti, y’a des gens qui ont sortis leurs scooters d’autres leurs motos, lentement le printemps s’installe ce seras bientôt l’apothéose du vert. Une femme promène ses chiens dans le parc, elle sait pas que c’est interdit… Le Bell va me créditer le paiement en trop que j’ai fait, j’ai téléphoné pour des précisions ça m’a permis d’abaisser la facture. Y’a une alarme qui hurle dans l’édifice, ils viennent de l’arrêter, ça vous dis pas comment je me sent… Je serai pas le premier à avoir des tentatives d’écritures. Je regarde dehors c’est mercredi je passe mon tour pour le cheval blanc, l’euphorie alcoolique ça m’intéresse plus… Dans cette taverne y’a plusieurs créatifs je me demande comment ils font, leurs art est assez down et nihiliste. Je vais probablement partir au mois d’août, j’attends de voir combien ça coute. Je vais renouveler mon stock de souvenirs. Me suis préparé un café… Je pense aux rouge, pas les libéraux mais les communistes, ils en reste plus beaucoup c’était une belle utopie. La commune plusieurs ont tenté de la refaire mais ce sont cassés le nez chez les autochtones de la campagne et y’a pas vraiment moyen de vivre d’une terre de roche achetée pour trois sous. Moi j’ai jamais été granola mon trip c’était la ville, le bas de la ville et la faune nocturne. Je m’y suis perdus, égaré entre deux hot dog du regretté Montréal-Pool Room et des tavernes gay… Maintenant j’ai peur de cette faune, comment vous dire que je préfère être tranquille chez moi. Je vie pas dans le luxe mais je vie bien. Puisque vous êtes là je vous remercie pour les commentaires… Je poursuis, hé oui! Les enfants se promènent en scooter, les Vespa on attend encore un peu pour les sortir, Ils va peut-être faire assez chaud pour jouer au mississipi où au punching bag à la récréation dans la cour de l’école. Si vous saviez comment je me sentais mal à mes premiers jours à l’école Léopold Gravel c’est difficiles à décrire j’étais seul tous les gars se connaissaient, c’était le printemps j’étais en sixième année du primaire et j’avais peur qu’on me fasse mal… Je me souviens encore du nom du gars avec qui je m’étais battu, le lendemain ils se sont mis une gang pour me faire la leçon. Je pleurais… C’est des histoires de petits bums. On  m’avait pas expliqué comment c’était dans cette école, la différence avec l’autre, les cours d’éducation physique, le prof qui me rentre un doigt dans l’œil. Je termine là-dessus, vous l’avez déjà-lu. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

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