Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir c’est difficile, je pense à la matriarche. Je lui téléphone pas, je veux pas la déranger avec mes histoires. Demain j’ai un diner de reconnaissance des patients partenaires. J’ai le décembre triste, je me réfugie dans les planches de bandes dessinées fantastiques françaises. Y’a aussi Gotlib ce génie. Parfois l’ami ancien disc-jockey me manque on avait de bonnes discussions malgré tout à cette époque j’étais déjà fou. La solitude me pèse pas tout le monde sait qu’on peut être seul au milieu d’une foule. Ce soir c’est vraiment l’hiver. Je persévère en pensant à mes snowbirds. J’ai dérivé assez longtemps pour m’accrocher dans les hauts-fonds du Centre-Sud, mon goulag… Je veux pas être négatif aujourd’hui je suis resté sobre. A quoi ça sert de ruminer du vieux d’avoir des regrets. J’ai fait ce que j’ai pu avec ce que je savais, pas grand-chose… Le temps passe, bein oui entre deux jobs je lisais des comics qui étaient pas nécessairement drôle mais beau je dirais. J’ai un peu dormis c’est la nuit,  je suis allé dans le quartier chinois, l’ami habite tout à côté. Ce matin je vais amener quelques livres il y auras peut être quelques preneurs. Me suis rasé douché et parfumé comme si j’attendais une maitresse ça fait du bien. J’aime beaucoup le parfum. Le voisin est vraiment sourd c’est comme si sa télé était chez moi. L’ami de Saint-Pacôme a reçu mon livre je suis content . Madame la directrice du Théâtre du Nouveau Monde aussi veux veux pas je vais avoir quelques lecteurs et quelques lectrices. Va falloir que je me paye une bande dessinée j’y reprend goût, une sorte de nostalgie, la femme de ménage me demandait si c’étais normal de préférer les lectures avec des image, je lui ai répondu que oui l’important c’est la lecture. La bande dessinée ça me rappelle les albums que je lisais et relisais faute d’en avoir de nouveau. La nostalgie pour les Pilotorama dans le journal Pilote on m’en donnais un et j’étais heureux vous pouvez pas savoir comment. Je pense que les gens qui ont travaillé à ça on  fait une grande œuvre une œuvre populaire marquante. Les Pilotes je les lisait aussi de la première à la dernière page intégralement. Je remercirai jamais assez la matriarche qui me les offrait. Voilà c’est la chute l’épilogue , merci d’avoir lu jusque-là.

06/12/2023