mardi 10 mars 2020

Maison


Bonjour! Bonsoir! Il est l’heure de rentré à la maison, pendant ce temps-là les voisins se trainent sur la passerelle, il pleut la neige fond… Ça ressemble au printemps. Je vous écris pas tout je me censure, je suis devenus incapable de m’arracher le cœur… Ça passe plutôt par les odeurs, la cigarette et l’alcool… Je peux me tromper sur ceux qui consomment mais je comprends… Quelque un ont été laissés au bord de la route… Je me dénigrerai pas dans cette fin d’après-midi. Je vais rester honnête et vrai c’est pas facile, l’écriture on enlumine trop ça parfois… Parfum, d’agrumes de citron, c’est bien c’est bon… Quand ils sont sur la passerelle c’est comme si ils étaient dans mon salon, je sais pas pourquoi en vous écrivant ça je pense au propriétaire du bistro que j’ai longtemps fréquenté, ça été long avant que je réalise que c’était pas mon ami… J’ai toujours été seul au bar… Bientôt les terrasses vont ouvrir les gens vont se détendre en prenant un verre, moi je vais siroter un café allongé… En ce moment je me questionne sur ma valeur comme personne, je pense à tous ces gens qui travaillent dans le réseau de la santé malheureusement j’étais perdus j’avais pas la vocation… Je suis de l’autre bord du côté des souffrants, j’essais quand-même d’aider en me rétablissant… Je vous écris ça et je deviens triste les larmes me montent au yeux… Enfin je suis devenus ce que j’ai pu pas ce que j’ai voulu… Le regretté patriarche me disait souvent « on fait pas que ce qu’on veut dans la vie! » mais y’a un moment où il faut que tu choisisse, l’argent où autre chose pour t’épanouir. Je sais pas si ceux qui réussissent financièrement respectent les valeurs… Tout ça ressemble à un mauvais travail de morale. Je veux pas vous en dire plus sur la folie et tout ce mal qui m’habitais… Avec le temps ça s’est calmé, je répète encore que je me rétablis, j’essais de me tenir loin des lieux de folie… J’ai eu peur je croyais avoir raté une répétition des contes à l’envers au Théâtre du Nouveau Monde, je me suis repris c’est que la semaine prochaine… Je pense à mon combat contre la stigmatisation je le livre parce que je me rétablis… La souffrance schizophrénique est pas très honorable mais oui elle est douloureuse… Tout ce que j’écris ça montre bien mon imperfection humaine et à travers elle j’essaye de me rétablir… J’entends les voitures qui roulent sur la chaussée mouillée en même temps je pense aux snowbirds au soleil… Dans mon adolescence j’ai pas su me valoriser c’était difficile, j’en suis sortis amoché plusieurs années plus tard… Je fait des amendes honorables à tous ceux et à toutes celles à qui j’ai fait mal. Vous pouvez dire encore une fois mais c’est une job de mémoire. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

1 commentaire:

  1. Sans faire tout ce qu'on veut dans la vie, on doit faire des choix qui nous
    amènent où on veut ou pas très loin. J'aime bien ta réflexion. Bonne journée 😍

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