Session

 Bonsoir! Bonjour! Me revoici pour une session clavier. Hier j ’étais dans un comité transitoire intensif- vision d’ensemble des trajectoires de service. Beau jargon mais c’étais demandant, on a imaginé une façon idéale et maximale, une façon de rêve de première rencontre avec les services. Même rêvé ça reste difficile… On s’est entendu pour dire qu’une personne devrais faire le suivis dès le départ tout en restant conscient que les modèles proposés en était des idéaux de travail, au-dessus de nos têtes y’avait toujours la question du budget qui nous ramenais dans le vrai. Je vous raconte ça j’ai pas vraiment envie de consulter en santé mentale ces jours-ci quoi que ce matin j’ais une rencontre avec une travaileuse sociale, j’espère toujours qu’un chèque va arriver dans le courrier, dans mon angoisse je crains qu’il n’ais pas eu la bonne adresse pourtant la première fois c’était bon… Dehors on entends un avion semble qu’avec la COVID dix neuf on fait voler des avions vides. Je suis content de pas être partis en voyage. J’espère que les snowbirds ont pas de problèmes avec le coronavirus… Ça me fait de la peine de voir ces rues européennes d’habitudes si animées mais qui sont maintenant vides. On iras fêter la victoire sur le corona virus… Je vais tenter de revenir à mon senti, j’ai un peu peur qu’on nous confine chez nous pour contrer la pandémie… Je pense à ce « poète » qui écris tellement mal ses fautes d’orthographes passent pour de la poésie, parfois je crois qu’on veut me piéger pour que je retourne dans ces bars et ces cafés réciter mes vers. J’ai pas l’impression de rajouter au monde avec ma prosodie d’écrire quelque chose d’essentiel… J’ai les mains qui me démangent, personne n’a lu les textes précédents. Je sais quand même que mon lecteur de Deux-Montagnes est toujours-là… Cette nuit je vous illustre ça avec une photo de la montée Saint-Christophe dans le centre-ville… J’ai ouvert un emballage  de biscuits salés que j’ai mangé avec du fromage… Je pense à mon parrain de baptême maintenant  décédé, je m’entendais plus tellement bien avec lui quand j’ai arrêté de boire… Ces jours ci il fait pas bon être poète, le coronavirus coupe toute l’inspiration, on en meurt de cette saloperie, la dernière pandémie je crois que c’était le virus d’immunodéficience acquise, j’ai lu dans les journaux qu’ il y avait maintenant un guéris… Aujourd’hui j’aimerais beaucoup avoir du courrier. Je voyage par procuration, comme dans la chanson de Cabrel « Elle vie sa vie par procuration devant son poste de télévision » Quelques mots encore, l’arrivée est toujours plus difficile, y’a pas de grands sanglots, de grosse peine… Je crois avoir fait de mon mieux hier reste qu’a continuer sur cette lancée aujourd’hui… C’est l’épilogue, la conclusion je vous remercie de m’accompagner dans mes élucubrations quotidiennes, voilà c’est la chute, d’autre remerciement pour comme toujours vous remercier d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard