lundi 9 mars 2020

Prosodie


Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui je vous écris de mon après-midi, dehors c’était très doux. Je prends tout mon temps. Les gens rentrent à la maison. Je regarde pas la télé il y en a que pour le coronavirus, le covid dix-neuf… On ne parle plus de Boeing avec la pandémie les gens ne voyagent et ne volent plus… Mon idée de pas partir en voyage auras pas été mauvaise… Je vous ai jamais beaucoup parlé de Toronto, je les trouve violents y’a eu plusieurs fusillades, j’y suis allé en deux mille treize pour un tournage. https://www.youtube.com/watch?v=L2aflg_1z78 je sors mes vieilles affaires mais je crois que ça peut être utile. Ça fait déjà sept ans de ça… On est revenus à l’heure avancée, il fait toujours clair,

Sans nom, sans éclat

Doubler le pas

Tison du trépas

La fondation tout bas

Sans rester là

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Inadéquat…

Vous l’ais-je déjà dis j’essais d’être poète et pas dans les livres. Je sais bien que je pourrais m’éditer à compte d’auteur mais je trouve les poètes autodidactes si mauvais j’ai pas envie d’être l’un d’eux… Je n’avance plus même avec des jurons le chemin est long long long les enfants diraient patapon comme surnom voyons voyons c’est bon comme le marocain et son tronc des illusions… Des vers de mirliton. Tout à coup je suis triste… Aujourd’hui la neige a fondue, le ciel s’est quand même couvert… Un parfum de beurre d’arachides… https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/desautels-le-dimanche  Hier j’écoutais cette émission, surtout le bloc avec Madame Esther Trépanier qui parlait des muralistes mexicains… Je pensais à ce que je vous avais écrit à propos de Diego Rivera et Zilon  c’est pas si bête mais j’ai encore du chemin à faire… Pour moi il est un peu tard pour être historien de l’art… Je sais pas pourquoi j’arrive à un moment où je me dénigre, m’avilie, m’abaisse pourtant… Bon! Si ça vous plait pas vous pouvez arrêter de lire, je vais essayer de changer de chanson… Je crois que j’ai faim ça me rend fou… Ai mangé une salade de Cous Cous et thon pàle avec pois chiches petit pois et tomates c’était très bon, ça me calme… Voilà que je donne dans la niaiserie, bien loin de la prosodie… Je veux toujours finir avant de commencer, il faut encore une fois que je prenne mon temps. Je me sens comme en voyage, je vais essayer de vous illustrer ça avec  une photo de Toronto. Ce midi j’ai parlé au facteur il était content du beau temps, c’est moins difficile qu’au grand froid. Il est dix-huit heure il fait toujours clair… Quelques mots encore pour terminer, je sais plus quoi vous dire, c’est faible mon texte… Je me tord la cervelle pour arriver à une conclusion lisible, c’est pas simple, la folie des grandeurs versus l’humilité… Je vous laisse juger j’aurai écrit et terminé. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez pas, lâchez pas!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivedercie!!! Bye!!!

Bernard

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