Bonjour !
Bonsoir ! Viens de finir de souper, saucisse porc bœuf, brocoli, chou-fleur,
carotte, pomme de terre pour les amateurs c’était bon. J’ai fermé la télé c’est
une gang d’énervé, ce soir je vais regarder le match de demie-finale de l’équipe
locale. C’est toujours mon journal du confinement, hier j’ai terminé le
visionnement de la deuxième partie de la série Yellowstone comme je disait à mon
beauf c’est violent mais touchant avec un excellent Kevin Costner. Bon! C’est
assez j’y vais avec mon senti. Pour le courrier c’est la même histoire j’attends
impatient. Je lis l’OBS en rêvant de la France comme un retraité. Je pense aux
enfants qui traversent la méditerranée malheureusement plusieurs vont se noyer,
quand on lis ça on est heureux de vivre ici. Je sais pas pourquoi je pense à
Trieste à la mer Baltique là aussi c’est beau parfois je confonds les mers
là-bas… C’est difficile d’écrire ses sentiments de vieux bonhomme. J’ai invité
quelqu’un a aller prendre un café je sais plus quand j’attends ma deuxième dose
de vaccin. J’ai quand même hâte de prendre l’avion, l’ami m’a entendus à la
radio hier, il a aimé ça. Je vous écris et ça me met dans l’état d’esprit du
départ pourtant … Les bars seront ouvert je suis content j’ai plus d’affaire là.
L’alcool me rend plus fou. Je pense à ce foyer pour jeune malade mental à Trieste,
on avait fait une chorale spontanée je sais pas si ça avait aidé, je crois que
ça l’avais apaisée mais je vous l’ai déjà écris cette histoire. Je retourne à
mon senti j’essais de connecter ma tête sur mes viscères, m’arracher les tripes
pour exprimer l’indicible, c’est difficile de trouver le silence yogique, c’est
toujours le vacarme cérébral comment pourquoi? Y’a pas de réponses … Le
climatiseur fonctionne il fait plus frais. Les grands écrivains expriment la
douleur et le mal à travers des personnages qu’ils mettent en scène dans des univers
glauque, on lis et ça fait mal comme dans une trappe à rat, ça pince et on
pleure, c’est absurde tout ça mon nom c’est quand même pas celui de Breton le surréaliste.
Je vous l’ai déjà écris je suis de l’école du crû. La semaine passée j’écoutais
parler un artiste qui disait que si l’art ne fait pas de mal ne provoque pas de
réaction c’est pas de l’art. Je crois qu’il a raison mais c’est difficile d’écrire
quelque chose « d’émouvant » Ce que j’écris c’est toujours frette
comme un cube de glâce qui sort du frigidaire on mange et lis crû mais oui de l’écriture
comme un tartare pimenté qui là aussi fait pleurer. Je dirais crû jusqu’à
pourri du genre à être mangé dans un camp de concentration pensez pas au lait
caillé y’en a pas le fromage c’est trop riche. Bon appétit !!! Comme toujours c’est
la conclusion et je vous remercie d’avoir lu jusque là !!! À la prochaine je l’espère
!!! Au revoir !!! Ciao
Bernard
Bon texte. Une bonne idée de sortir prendre un café alors que tout est très calme côté Covid même à Montréal. Un peu de pluie ici, ça va aider nos jardins qui en ont bien besoin. De nouvelles venues dans la famille ces jolies petites poukes...😉 Bonne journée
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