jeudi 10 juin 2021

Novella


 

Bonsoir ! Bonjour ! Le deuxième vaccin s’en viens. Les naturistes végan sont tout heureux comme des idiots de ne pas s’être fait vacciner moi je les enverrais aux Indes où ils manquent de tout et viendrais sans souci se faire vacciner ici. C’est mon journal du confinement  un peu plus polémique, l’ami de Brossard parlait de Libarrrté!!! Ce covid-19 ça nous auras gâché la vie. Dans le parc une gang joue au soccer l’autre au football. Le roman que je viens de lire exprime bien la solitude de l’écrivain bipolaire, l’hospitalisation à répétition. Les sentiments bousculés, les départs répétés. Je pense à ce qui me manque une famille, je suis trop vieux pour les relations avec des jeunes dames comme dans la chanson il suffirait de presque rien https://www.bing.com/videos/search?q=il+suffirait+de+presque+rien&view=detail&mid=F5FBB44503E347CB0921F5FBB44503E347CB0921&FORM=VIRE  Je reviens avec mon senti, dites moi dites moi qui viendras par ici dormir dans mon lit m’embrasser jusqu’à minuit quand je me serai blottis dans ses bras de petite amie. On a beau écrire la nuit c’est toujours l’amour pourtant je n’ai plus de coup de foudre mon affect s’est apaisé. Ça sert à rien de singer les grands écrivains, je dois y aller avec ma voix mon vocabulaire… Je sais quelques un n’apprécient pas les beaux mots et crient à la fin des relations épistolaires. Moi j’y crois à ce que j’écris à la place toute petite que ça prend dans l’univers des lettres, les mots sont encore et toujours ma blessure, l’expression douloureuse de mon être. Le temps passe et dans les médias on lui donne des airs de fin du monde pourtant malgré tout il faut vivre chercher le bien chercher le mieux… Je sais pas pourquoi les grands désespérés font d’honnêtes écrivains. Je voulais tant écrire avec le vent mais j’ai pas su parler du dedans du crû pourtant pourtant dites moi mon du, tout ça pour quelques écus je me retrouverai à la rue. Pas une maudite cenne c’est assez pour me faire de la peine avant d’aller voir la Seine pour après monter sur la scène. Ouais! Je vais essayer d’écrire des phrases qui ont de l’allures qui vous parlent à vous et à vous… J’aimerais dont ça avoir du vocabulaire, le mot précis pour l’émotion, la douleur s’est apaisée je sais quand même pas dans quelle clefs m’accorder. Souvenir de la maison de chambres qui reviens souvent même après presque trente ans. Je pense à une voisine qui a cessé de se faire soigner quand son psychiatre a pris sa retraite je sais pas ce qu’elle est devenue. Elle m’avait offert un recueil de poèmes choisis de Verlaine le premier étant d’une obscurité exotique. Je sais qu’elle faisait des collages qu’est devenue son œuvre ? Parfum de frites et de pizza livrées du restaurant, j’ai quand même bien mangé ce soir … Les jours s’étirent, quelques mots encore pour conclure. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! On y arrive à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

Bernard

1 commentaire:

  1. Un bon texte avec cette très belle chanson du regretté Reggiani que j'ai eu le bonheur de voir en spectacle, première rangée...Je crois aussi que l'écriture et la lecture sont là pour rester, ça garde le monde en vie. J'ai découvert de nouveaux coins à vélo hier, nous avons une belle région.Bonne journée 😍

    RépondreSupprimer