vendredi 11 juin 2021

Chemineaux

 





Bonjour ! Bonsoir ! Ça s’intitule chemineaux en souvenir de tout ces trains que j’ai pris, ici y’avait ceux de Montréal à Ottawa avec un bar où je passais les deux heures du voyage. Y’a aussi le train de Milan à Trieste en première classe avec le service à nos places. J’ai pas oublié le train à grande vitesse entre Paris et Lille sympathique. Une bonne discussion avec mon voisin Kabyle chauffeur d’autobus.  Malheureusement y’a plus de train transcontinental entre Montréal et Vancouver. J’aimerais bien prendre le transsibérien … J’habite tout près d’une gare de triage et je me souviens bien des gares de Lille et de Milan. C’est toujours mon journal du confinement j’essais de me diriger vers ces mondes ferroviaires où on vois bien la campagne. En Europe c’est un moyen de transport de prédilection lors d’un voyage avec les gens de l’institut la directrice croyais s’être fait voler son portefeuille heureusement ça pas été long elle l’a retrouvé. Comme jouet j’aimais bien le train électrique quand je voyage je vais au wagon bar où j’essaye de discuter avec les gens mais je ne réussis pas. Chacun est dans sa bulle, j’aime bien regarder défiler le paysage … Dans le temps de la crise de vingt-neuf et de Woody Guthrie les gars jumpait les wagons d’une ville à l’autre pour trouver du travail. Parfois ils couchaient le long de la track et se faisaient un feu. Chacun y allait d’une histoire de son coin de pays, home comme ils disaient. Y’a le poète qui demandait sur quel bord s’en va la track. Dans mon adolescence parfois on défiait le train et on traversait le pont des chars à pieds. Le temps de la crise ça me rappelle les travailleurs agricoles de « Des souris et des hommes » c’est beau et touchant à en pleurer. Quand j’allais à Ottawa à l’époque y’avait un restaurant où je prenais une bière avant de partir, c’était une joie de rendre visite à ma sœur et sa famille. Parfois j’y allais avec les copains on s’assoyait au bar et on buvait. Tout ça n’existe plus, le train est sec… Le train c’est une belle histoire mais maintenant en Amérique c’est rare on préfère la voiture et l’avion. J’allais à Deux-Montagnes sur la couronne nord chez mon lecteur collectionneur de voitures mais là aussi y’a plus de train. Souvenir d’un chemineau que j’ai rencontré, un costaud il est devenus schizophrène, c’est malheureux. Je suis pas beaucoup dans mon senti, je rêve au cliquetis du train, les banquettes sont plus confortables qu’en avion. Je pense qu’il est arrivé quelquefois où on transportait nos vélos dans le wagon à bagage, on roulais d’Ottawa à Hull. Caoutchouc sur asphalte ça roule, je sais pas où on répare ces diesel. Je termine là-dessus c’est la conclusion, l’épilogue, la chute comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Le train siffle on arrête. À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Ciao

Bernard


1 commentaire:

  1. Un beau texte avec ces souvenirs de trains que j'aime beaucoup, surtout en Europe. Me rappelle mon premier voyage en 1976 avec eurailpass. Je rêve aussi de le faire au Canada à partir de Calgary... Bon samedi 🌅

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