Bonsoir !
Bonjour ! J’ai rêvé à l’Europe avec toujours la même difficulté d’écriture. Je
m’assois regarde l’écran et réfléchis. Ce matin j’ai regardé la grande
librairie un peu macabre qui traitais de la mort, on l’attend celle là le plus
tard possible. Ça démarre mal comme propos c’est souvent final, j’essais de pas
trop y pensé, les vaccins me gardent loin de la maladie … Dans le journal de ce
matin ils parlaient de départ en voyage mais oui il est trop tôt. Je continu ma
lecture de l’OBS de la semaine des propos intéressant, la difficulté de
comprendre la politique française. J’ai l’impression d’un magasine avec beaucoup
à lire pour des gens hospitalisés … Je regarde soixante quatre minutes le monde
en français, la façon de traiter la nouvelle. Je crois qu’on gagne notre
bataille contre le virus, demain on vire au vert tout est ouvert. Bientôt le
premier juillet c’est les déménagements, je suis heureux j’ai pas à bouger…
Lentement j’arrive à l’âge de la retraite. Je sais il faut prendre notre temps
mais j’ai hâte que se réunisse la matriarche, la fratrie et les enfants on a
beau dire mais la présence parfois me manque. Demain y’a un match de finale de
l’équipe locale, la ville va être vivante, j’arrive pas à faire œuvre d’imagination,
inventé l’action de la place Gamelin et tout ses traffics, la recherche d’un
coin pour s’intoxiquer après avoir acheté et parfois emprunté les substances
toxiques, comment dire le malaise du manque… Souvenir de ce gars chez qui j’habitais
j’étais pas honnête c’est y’a plus de trente ans, j’étais chambreur c’étais
difficile, le pusher me poursuivais. Comment inventer des sentiments aux hobos
qui occupent la place c’est justement ça qu’ils essayent de combattre d’endormir, je sais que parfois ils coupent la
dope pour que ce sois plus payant et s’en procurer d’autre. On reviens au début
du texte avec la mort, un gramme où deux de mort debout, l’injection le shoot
avec de l’eau sale parce qu’on ne peut aller plus loin… Comment faire pour qu’ils
retrouvent un peu de dignité. Je vous écris et j’ai peur d’y retourner ce serait
me tuer. Parfois les gars volent un peu n’importe quoi, des vélos et tout ce
qui traine sur la rue… Y’a aussi les boulimiques anorexiques qui se prostituent,
elles « travaillent » pour deux de toute façon les clients c’est de la
merde, heureusement je ne fréquente plus ce monde là. Je veux pas me regarder
mourir, je suis désolé de vous écrire encore à propos de ce monde là de toute
façon place Gamelin on peut pas être tranquille chacun essais d’y faire sa
petite négoce. Je ne fréquente plus la nuit, je reste seul et je prie. J’ai
toujours en tête que vous écrire ne mène à rien que je ne suis pas un vrai
écrivain. Voilà !!! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Quelques
mots encore, à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!
Bernard
On est pas pressés de mourir, il y a trop à faire et a voir encore même si on a pas grand contrôle là-dessus...Un roman de Michel Jean Parke de la mort de sa grand-mère. Il faut très chaud, les piscines seront populaires🌅🌊Bonne journée
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