dimanche 27 juin 2021

Bille


Bonsoir ! Bonjour ! J’ai rêvé à l’Europe avec toujours la même difficulté d’écriture. Je m’assois regarde l’écran et réfléchis. Ce matin j’ai regardé la grande librairie un peu macabre qui traitais de la mort, on l’attend celle là le plus tard possible. Ça démarre mal comme propos c’est souvent final, j’essais de pas trop y pensé, les vaccins me gardent loin de la maladie … Dans le journal de ce matin ils parlaient de départ en voyage mais oui il est trop tôt. Je continu ma lecture de l’OBS de la semaine des propos intéressant, la difficulté de comprendre la politique française. J’ai l’impression d’un magasine avec beaucoup à lire pour des gens hospitalisés … Je regarde soixante quatre minutes le monde en français, la façon de traiter la nouvelle. Je crois qu’on gagne notre bataille contre le virus, demain on vire au vert tout est ouvert. Bientôt le premier juillet c’est les déménagements, je suis heureux j’ai pas à bouger… Lentement j’arrive à l’âge de la retraite. Je sais il faut prendre notre temps mais j’ai hâte que se réunisse la matriarche, la fratrie et les enfants on a beau dire mais la présence parfois me manque. Demain y’a un match de finale de l’équipe locale, la ville va être vivante, j’arrive pas à faire œuvre d’imagination, inventé l’action de la place Gamelin et tout ses traffics, la recherche d’un coin pour s’intoxiquer après avoir acheté et parfois emprunté les substances toxiques, comment dire le malaise du manque… Souvenir de ce gars chez qui j’habitais j’étais pas honnête c’est y’a plus de trente ans, j’étais chambreur c’étais difficile, le pusher me poursuivais. Comment inventer des sentiments aux hobos qui occupent la place c’est justement ça qu’ils essayent de combattre d’endormir, je sais que parfois ils coupent la dope pour que ce sois plus payant et s’en procurer d’autre. On reviens au début du texte avec la mort, un gramme où deux de mort debout, l’injection le shoot avec de l’eau sale parce qu’on ne peut aller plus loin… Comment faire pour qu’ils retrouvent un peu de dignité. Je vous écris et j’ai peur d’y retourner ce serait me tuer. Parfois les gars volent un peu n’importe quoi, des vélos et tout ce qui traine sur la rue… Y’a aussi les boulimiques anorexiques qui se prostituent, elles « travaillent » pour deux de toute façon les clients c’est de la merde, heureusement je ne fréquente plus ce monde là. Je veux pas me regarder mourir, je suis désolé de vous écrire encore à propos de ce monde là de toute façon place Gamelin on peut pas être tranquille chacun essais d’y faire sa petite négoce. Je ne fréquente plus la nuit, je reste seul et je prie. J’ai toujours en tête que vous écrire ne mène à rien que je ne suis pas un vrai écrivain. Voilà !!! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Quelques mots encore, à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

Bernard 

1 commentaire:

  1. On est pas pressés de mourir, il y a trop à faire et a voir encore même si on a pas grand contrôle là-dessus...Un roman de Michel Jean Parke de la mort de sa grand-mère. Il faut très chaud, les piscines seront populaires🌅🌊Bonne journée

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