mardi 22 juin 2021

Arrêt



 

Bonjour ! Bonsoir ! J’ai souvenir de ces fins d’années à la petite école on y lavait les pupitres, découvrais et remettais les livres qu’on nous avait prêté. On racontait aux copains ce qu’on allait faire pendant l’arrêt de l’été. Je me souviens qu’avec l’ami Michel on marchait parfois la matriarche me cherchait. Je regardais les modèles à collés au Woolworth du centre d’achat Forêt parfois le week-end on allait au cinéma Rio. Je me souviens d’avoir marché de chez moi jusqu’au parc Belmont. J’étais bien je me sentais libre. J’avais quand même hâte aux vacances du regretté patriarche pour partir en voyage de camping. Parfois les parents m’amenaient au bureau pour que je les aide à faire le ménage. Le bulletin de fin d’année au primaire était jamais mauvais je passais à l’autre année sans doubler. J’aimais aussi beaucoup quand on passait au comptoir des disciples d’Emmaüs je trouvais des reliés du magazine Vaillant ma folie de lecture commençait là. Parfois je courrais après ma sœur sans trop faire attention, je m’étais coupé en cassant un carreau de la porte, j’en ai encore la cicatrice que le patriarche avait soigné. Tout ça se passait à Montréal Nord qui n’étais pas comme aujourd’hui… J’y vais avec mon senti qui s’ennuie des départs pas ceux d’avant j’étais trop malade mais ceux de mon rétablissement, la famille me manque peut-être que les consignes vont changer et qu’on va pouvoir se voir. Je me souviens encore de l’ami Michel qu’en partant pour Terrebonne je n’avais pas pu revoir comment vous dire ça été ma première rupture. On semble sortie de la pandémie, on passe au vert, je vais quand même garder mes saines habitudes. L’été pour moi sans école c’est ordinaire. Je sais qu’il y a des enfants qui ont un camp. Avant je me faisais suer à travailler pour payer mes vices. Je crois avoir un lecteur qui parle des shows à la Place des Nations, c’étais loin on attendait longtemps avant pour entrer et avoir une bonne place souvenir d’un show du Mahavishnu orchestra et John Mclaughlin. Aujourd’hui j’ai peur des foules … Je sais pas si tout les jeunes adultes les adolescent s’intéressaient tous au rock, à la musique pop c’est loin tout ça. J’entend un avion, avant j’étais trop paranoïaque pour partir maintenant la pandémie m’en empêche. Je me rappelle de tout ça c’étais pas une vie, j’ai rien bâtis. Dans deux jours la fête nationale, mais moi je ne célèbre pas, y’a longtemps déjà j’aurais aimé avoir un pays mai ça s’est pas fait, maintenant selon moi il est trop tard. De toute façon la fête c’est toujours la chanson et de la chanson j’en écoute plus, en ce moment juste pensés à ça c’est douloureux… Je ne m’endors plus dans l’alcool mon âme est fragile. Je pousse à rien, c’est la fin, la chute, l’épilogue. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

Bernard

1 commentaire:

  1. Un beau texte pleins des souvenirs d'enfance que j'ai aussi vécus. J'avais souvent la médaille d'excellence au primaire ce qui a accéléré mon cheminement. Le Centre d'achat Forest ne rappelle l'achat de 45 tours à 1$. J'ai aussi cassé une vitre un jour...Et que dire de ces voyages mémorables en camping à 6 enfants cordés dans le Rambler 😁 On se souhaite un bel été ☀️

    RépondreSupprimer