Bonjour !
Bonsoir ! J’ai souvenir de ces fins d’années à la petite école on y lavait les
pupitres, découvrais et remettais les livres qu’on nous avait prêté. On
racontait aux copains ce qu’on allait faire pendant l’arrêt de l’été. Je me souviens
qu’avec l’ami Michel on marchait parfois la matriarche me cherchait. Je
regardais les modèles à collés au Woolworth du centre d’achat Forêt parfois le
week-end on allait au cinéma Rio. Je me souviens d’avoir marché de chez moi
jusqu’au parc Belmont. J’étais bien je me sentais libre. J’avais quand même
hâte aux vacances du regretté patriarche pour partir en voyage de camping. Parfois
les parents m’amenaient au bureau pour que je les aide à faire le ménage. Le
bulletin de fin d’année au primaire était jamais mauvais je passais à l’autre
année sans doubler. J’aimais aussi beaucoup quand on passait au comptoir des
disciples d’Emmaüs je trouvais des reliés du magazine Vaillant ma folie de
lecture commençait là. Parfois je courrais après ma sœur sans trop faire attention,
je m’étais coupé en cassant un carreau de la porte, j’en ai encore la cicatrice
que le patriarche avait soigné. Tout ça se passait à Montréal Nord qui n’étais
pas comme aujourd’hui… J’y vais avec mon senti qui s’ennuie des départs pas
ceux d’avant j’étais trop malade mais ceux de mon rétablissement, la famille me
manque peut-être que les consignes vont changer et qu’on va pouvoir se voir. Je
me souviens encore de l’ami Michel qu’en partant pour Terrebonne je n’avais pas
pu revoir comment vous dire ça été ma première rupture. On semble sortie de la
pandémie, on passe au vert, je vais quand même garder mes saines habitudes. L’été
pour moi sans école c’est ordinaire. Je sais qu’il y a des enfants qui ont un
camp. Avant je me faisais suer à travailler pour payer mes vices. Je crois
avoir un lecteur qui parle des shows à la Place des Nations, c’étais loin on
attendait longtemps avant pour entrer et avoir une bonne place souvenir d’un
show du Mahavishnu orchestra et John Mclaughlin. Aujourd’hui j’ai peur des
foules … Je sais pas si tout les jeunes adultes les adolescent s’intéressaient
tous au rock, à la musique pop c’est loin tout ça. J’entend un avion, avant j’étais
trop paranoïaque pour partir maintenant la pandémie m’en empêche. Je me
rappelle de tout ça c’étais pas une vie, j’ai rien bâtis. Dans deux jours la
fête nationale, mais moi je ne célèbre pas, y’a longtemps déjà j’aurais aimé
avoir un pays mai ça s’est pas fait, maintenant selon moi il est trop tard. De
toute façon la fête c’est toujours la chanson et de la chanson j’en écoute
plus, en ce moment juste pensés à ça c’est douloureux… Je ne m’endors plus dans
l’alcool mon âme est fragile. Je pousse à rien, c’est la fin, la chute, l’épilogue.
Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère
!!! Au revoir !!! À bientôt !!!
Bernard
Un beau texte pleins des souvenirs d'enfance que j'ai aussi vécus. J'avais souvent la médaille d'excellence au primaire ce qui a accéléré mon cheminement. Le Centre d'achat Forest ne rappelle l'achat de 45 tours à 1$. J'ai aussi cassé une vitre un jour...Et que dire de ces voyages mémorables en camping à 6 enfants cordés dans le Rambler 😁 On se souhaite un bel été ☀️
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