Bonsoir !
Bonjour ! Ce soir j’ai pas faim et j’ai assez regarder la télévision, je pense
à mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord dont sans me tromper je
peux dire que c’est l’anniversaire. Je crois qu’on a sept ans de différence, c’est
beaucoup je pouvais pas le trainer partout avec moi… Je me souviens qu’à table
je l’agaçais beaucoup… C’était très vivant ces repas en famille… Ce soir à la télé
y’a l’excellente émission Des Racines et des Ailes, la matriarche m’a téléphoné
pour me le rappeler, c’est toujours intéressant … Ça allège un peu le confinement
nous fait voir du pays, la France dans toute sa beauté… Ça reste quand même mon
journal… Je sais pas pourquoi j’ai le souvenir du lancement d’un livre par un
écrivain, j’y avais rencontré un immense poète, j’avais réalisé que c’étais lui
quelques jours après… Des poètes j’en ai croisé plusieurs dans ma vie. J’arrête
ça là je vous l’ai déjà raconté … Je pense aux abrutis partis en voyage pour
fêter sans protection pendant que nous ici on se confine pour pas propager le
virus … Il fait noir, je racontais à la matriarche comment à une époque de ma
vie j’étais heureux de la noirceur, la journée était terminée, j’avais plus
rien à chercher c’étais les meilleurs moments du chômage … Pour moi ça se
pouvait pas travailler le soir, un drôle de raisonnement, y’avait le bistro et
tout ce monde qui y travaillait parfois je passait des soirées à y discuter
sans être conscient que les propriétaires y travaillaient … Les plus jeunes peuvent
dire que je suis vieux c’est vrai la retraite, je perd plus mon temps écrire c’est
important, les cafés sont fermés je reste chez moi. Je pense à l’ami serveur
maintenant photographe qui m’avait gentiment offert un café … C’est étonnant de
voir comment les souvenirs restent les mêmes on a beau les écrire ils ne disparaissent
pas et on se répète c’est désolant. Ce midi j’ai mangé une soupe de nouilles et
je me suis brûlé les lèvres, c’est désagréables … Le téléviseur fonctionne, je
l’ai mis en sourdine, c’est assez pénible d’avoir si peu de chose à dire, un galimatias?
Je sais pas, dehors les voitures passent et ronronnent, y’en a beaucoup moins
les gens font du télétravail et les écoles sont fermées … Je vais revenir
encore une fois à mon senti, j’emprunterai pas de mots aux poètes je vais
essayer de créer les miens bien que je sois pas fort sur la métaphore. Je vais
vous illustrer ça avec la photo prise par mon lecteur d’un jeune enfant au
Cambodge… Voilà! Je sais pas comment terminer, je suis beaucoup de choses mais
certainement pas laconique, au bar ils se fendaient en quatre pour m’expliquer
ce qu’est un lapsus… J’étire j’ai terminé ça prend une conclusion, un épilogue….
Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!!
Abandonnez pas c’est le mot de la fin. À la prochaine je l’espère!!!
Bernard
Ça me rappelle que notre jeune frère avait 12 ans à mon mariage...Tu en as rencontré plus que moi des poètes qui t'ont sûrement inspiré. Et que dire des cafés qui feront le bonheur de tous lorsqu'ils rouvriront, un plaisir de la vie.🥰
RépondreSupprimer