mardi 29 décembre 2020

Réveillé

 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir j’ai pas faim et j’ai assez regarder la télévision, je pense à mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord dont sans me tromper je peux dire que c’est l’anniversaire. Je crois qu’on a sept ans de différence, c’est beaucoup je pouvais pas le trainer partout avec moi… Je me souviens qu’à table je l’agaçais beaucoup… C’était très vivant ces repas en famille… Ce soir à la télé y’a l’excellente émission Des Racines et des Ailes, la matriarche m’a téléphoné pour me le rappeler, c’est toujours intéressant … Ça allège un peu le confinement nous fait voir du pays, la France dans toute sa beauté… Ça reste quand même mon journal… Je sais pas pourquoi j’ai le souvenir du lancement d’un livre par un écrivain, j’y avais rencontré un immense poète, j’avais réalisé que c’étais lui quelques jours après… Des poètes j’en ai croisé plusieurs dans ma vie. J’arrête ça là je vous l’ai déjà raconté … Je pense aux abrutis partis en voyage pour fêter sans protection pendant que nous ici on se confine pour pas propager le virus … Il fait noir, je racontais à la matriarche comment à une époque de ma vie j’étais heureux de la noirceur, la journée était terminée, j’avais plus rien à chercher c’étais les meilleurs moments du chômage … Pour moi ça se pouvait pas travailler le soir, un drôle de raisonnement, y’avait le bistro et tout ce monde qui y travaillait parfois je passait des soirées à y discuter sans être conscient que les propriétaires y travaillaient … Les plus jeunes peuvent dire que je suis vieux c’est vrai la retraite, je perd plus mon temps écrire c’est important, les cafés sont fermés je reste chez moi. Je pense à l’ami serveur maintenant photographe qui m’avait gentiment offert un café … C’est étonnant de voir comment les souvenirs restent les mêmes on a beau les écrire ils ne disparaissent pas et on se répète c’est désolant. Ce midi j’ai mangé une soupe de nouilles et je me suis brûlé les lèvres, c’est désagréables … Le téléviseur fonctionne, je l’ai mis en sourdine, c’est assez pénible d’avoir si peu de chose à dire, un galimatias? Je sais pas, dehors les voitures passent et ronronnent, y’en a beaucoup moins les gens font du télétravail et les écoles sont fermées … Je vais revenir encore une fois à mon senti, j’emprunterai pas de mots aux poètes je vais essayer de créer les miens bien que je sois pas fort sur la métaphore. Je vais vous illustrer ça avec la photo prise par mon lecteur d’un jeune enfant au Cambodge… Voilà! Je sais pas comment terminer, je suis beaucoup de choses mais certainement pas laconique, au bar ils se fendaient en quatre pour m’expliquer ce qu’est un lapsus… J’étire j’ai terminé ça prend une conclusion, un épilogue…. Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! Abandonnez pas c’est le mot de la fin. À la prochaine je l’espère!!!

Bernard

 


1 commentaire:

  1. Ça me rappelle que notre jeune frère avait 12 ans à mon mariage...Tu en as rencontré plus que moi des poètes qui t'ont sûrement inspiré. Et que dire des cafés qui feront le bonheur de tous lorsqu'ils rouvriront, un plaisir de la vie.🥰

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