mercredi 16 décembre 2020

À boutte

 

Bonsoir ! Bonjour ! À soère chu à boutte l’apps pour la caméra marche mal. J’ai juste envie d’arrêter ça là c’est juste du délire qui a pas de sens qui me monte à la tête. Pendant ce temps là un gars dehors au frette gueule, je sais pas comment les campeurs de la rue Notre-Dame s’arrangent il fait si froid ils risquent l’hypothermie

 

Chu partis mal amanché

J’avais oublié les clés

Rien pour s’exciter

Juste des rimes de paumé

Où vire le vent gelé

Pour ce que ça prend pédé

Surtout pas dire à moitié

Le conte sordide d’un mal-aimé

Mort enneigé

Sous les coups des autorités

 

Et j’y allais j’y allais

En cherchant un palais

J’ai trouvé la peur l’effraie

Le beurre la raie

Le savoir le dirais

Quelque mots me mettrais

Au bord du gouffre la plaie

 

 Y’a pas d’option

Juste le malheur rond

Pour traverser le Rubicon

Pourtant pas bon

Plus fort y’a le son

Qui résonne au plafond

Bein voèyons

 

 

 Et dire au plat

Au travers des tracas

Attaqué par les rats

La gueule qui saigne et l’odorat

Maudit verra

Tu trouve le soldat

Sa vie le combat

Recommence a chercher le sens

Le comment immense

De vers en laitance

Au bout de la pitance

D’une valeur l’errance

Médisance médisance

Pour dire en partance

 

 

 Ça y est voilà le miroir

Qu’on croise le soir

À écrire au pochoir

La nuit le désespoir

Couché au mourroir

Bonne poire

Pour finir l’histoire

 

 

Voilà! C’est juste pour m’amuser, je vous parlerai pas des grands poètes… Écrire comme ça m’amène ailleurs, n’hésitez pas à commenter. Ça bouche ce trou que j’ai dans le senti… Écrire malgré tout ça fonctionne, quelques mots me remontent. Je persiste victime de cette obsession, je pense à l’inconscient à sa présence en début de soirée dans l’écriture crû… Tout de suite comme ça j’ai du chagrin, je suis triste, j’arrive pas à pleurer, les poètes parlent peu de larmes… Les voisins cognent les portes… Franchement y’a pas quelques choses d’autre à faire que de la « poésie » cette longue bataille entre moi et moi sans savoir qui survivras. Tout le monde seras en vacance moi je suis retraité ça change pas grand-chose… Je sais les grands poètes carburais à différentes substances, les magnifiques vers ils les ont payé de leurs vies… Tout le monde connait l’histoire du mot assassin…

 

J’ai tant aimé j’ai tant aimé

Ces vers que je n’ai pas oublié

Je contais les pieds

J’en ai pleuré

 

Bon! Quelques mots encore pour terminer, je vous raconte plus rien sur les difficultés finales. Ce seras une autre tentative de « littérature ». Je reste dans la machine et j’essaye de briser ma routine c’est difficile. C’est la conclusion, l’épilogue pour ce soir. Je sais pas pourquoi je pense à l’aéroport, j’ai hâte de m’y retrouver. Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! Lâchez pas vous y êtes. À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! Ciao.

Bernard

 


1 commentaire:

  1. Des mots qui en disent long, voilà un texte poétique qui exprime un certain désarroi. Je l'ai relu deux fois. Je rêve aussi de reprendre l'avion, un but que nous atteindrons avant longtemps.💜

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