Bonsoir !
Bonjour ! À soère chu à boutte l’apps pour la caméra marche mal. J’ai juste
envie d’arrêter ça là c’est juste du délire qui a pas de sens qui me monte à la
tête. Pendant ce temps là un gars dehors au frette gueule, je sais pas comment
les campeurs de la rue Notre-Dame s’arrangent il fait si froid ils risquent l’hypothermie
Chu partis mal
amanché
J’avais
oublié les clés
Rien pour s’exciter
Juste des
rimes de paumé
Où vire le
vent gelé
Pour ce que
ça prend pédé
Surtout pas
dire à moitié
Le conte
sordide d’un mal-aimé
Mort enneigé
Sous les
coups des autorités
Et j’y allais
j’y allais
En cherchant
un palais
J’ai trouvé
la peur l’effraie
Le beurre la
raie
Le savoir le
dirais
Quelque mots
me mettrais
Au bord du
gouffre la plaie
Y’a pas d’option
Juste le
malheur rond
Pour traverser
le Rubicon
Pourtant pas
bon
Plus fort y’a
le son
Qui résonne
au plafond
Bein voèyons
Et dire au plat
Au travers
des tracas
Attaqué par
les rats
La gueule
qui saigne et l’odorat
Maudit verra
Tu trouve le
soldat
Sa vie le
combat
Recommence a
chercher le sens
Le comment
immense
De vers en
laitance
Au bout de
la pitance
D’une valeur
l’errance
Médisance médisance
Pour dire en
partance
Ça y est voilà le miroir
Qu’on croise
le soir
À écrire au
pochoir
La nuit le
désespoir
Couché au
mourroir
Bonne poire
Pour finir l’histoire
Voilà! C’est
juste pour m’amuser, je vous parlerai pas des grands poètes… Écrire comme ça m’amène
ailleurs, n’hésitez pas à commenter. Ça bouche ce trou que j’ai dans le senti…
Écrire malgré tout ça fonctionne, quelques mots me remontent. Je persiste victime
de cette obsession, je pense à l’inconscient à sa présence en début de soirée
dans l’écriture crû… Tout de suite comme ça j’ai du chagrin, je suis triste, j’arrive
pas à pleurer, les poètes parlent peu de larmes… Les voisins cognent les portes…
Franchement y’a pas quelques choses d’autre à faire que de la « poésie »
cette longue bataille entre moi et moi sans savoir qui survivras. Tout le monde
seras en vacance moi je suis retraité ça change pas grand-chose… Je sais les
grands poètes carburais à différentes substances, les magnifiques vers ils les
ont payé de leurs vies… Tout le monde connait l’histoire du mot assassin…
J’ai tant
aimé j’ai tant aimé
Ces vers que
je n’ai pas oublié
Je contais
les pieds
J’en ai
pleuré
Bon!
Quelques mots encore pour terminer, je vous raconte plus rien sur les
difficultés finales. Ce seras une autre tentative de « littérature ».
Je reste dans la machine et j’essaye de briser ma routine c’est difficile. C’est
la conclusion, l’épilogue pour ce soir. Je sais pas pourquoi je pense à l’aéroport,
j’ai hâte de m’y retrouver. Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir
lu jusque-là !!! Lâchez pas vous y êtes. À la prochaine je l’espère !!! Au
revoir !!! Ciao.
Bernard
Des mots qui en disent long, voilà un texte poétique qui exprime un certain désarroi. Je l'ai relu deux fois. Je rêve aussi de reprendre l'avion, un but que nous atteindrons avant longtemps.💜
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