Bonjour ! Je dis bon voyage aux gens du Théâtre Aphasique. Un
bon séjour en France, j’ai parlé avec l’ami ça me calme. Je sais pas ça fait
combien de fois que je lis la biographie de Victor Lévy Beaulieu. Le désir de
sortir mes vieilles boîtes et d’y mettre le feu reviens. On a pas idée de se
mettre des affaires folles de mêmes dans tête, écrivain! Bein voèyons donc ! Je
mourrai pas à ma place de balayeur… Je
prendrai pas les thématiques d’un grand pour en faire les miennes comme un pauvre
innocent… Ça me donne pas grand-chose d’écrire. Chu de la race des Joe j’ai
connu Montréal-Mort la rue Bruxelles pis Saint-Vital oui oui Joe pis son boubla
en drette ligne de Saint-Paul-de- la-Croix bein oui Victor on le sais rien qu’après.
J’ai une pensée pour ma sœur disparue, c’était un personnage comme tout mes
proches qui sont partis, elle me manque.Elle avait besoin d’aide mais ont le
sais jamais avant. Gériboère ! Disait le parsonnage dans ses téléromans
Beaulieu a bâtis une mythologie pour ceux qui ont connus les abords du pont Pie-IX
le singulier bar maintenant disparus le Belhumeur est là, un vrai trou.
Montréal-Mort terre d’exil les gens du bas du fleuve, du Saguenay, du Lac Saint-Jean
sont venus y habiter pour travailler. La seconde vague était pour les Haïtiens
avec qui on s’amusait a essayer de trouver une similitude entre leur créole et
notre joual. Pépère faisait des séjours au lac revenait et s’installait pour
travailler. Mon parrain était déjà bien installé dans Villeray ça restais
canadien français Québécois. J’ai
grandis entre les Khrisna, les baptistes quelques juïfs et les italiens qui eux
aussi logeait en famille à Montréal-Mort, ils venaient se construire une vie
ouvrier vaillant ils servaient le gros rouge chez pépère. Ouais! C’était une
Race de Monde monsieur Beaulieu l’a si bien écris. Moi j’ai connus une vie à
boire, on m’a laissé mourir pour qu’un jour comme le phénix je renaisse. Jo était
défait déprimé engoncé dans une pensée ésotérique il ne savait plus où donner
de la tête entre Boubla et Khrishna sans parler de l’église, personne essayait
de me raisonner entre mon shift à shop et chez moi je buvais. Voilà Comme l’écrivais
VLB on le sait jamais avant toujours après. Les années ont passées je suis
maintenant réfugié dans le goulag occidental. Bonne journée.
30/08/2024
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