Bonsoir ! Bonjour
! Aujourd’hui on a mis sous confinement toute les installations du Centre
intégré universitaire de santé et de services sociaux de l’est de l’île de
Montréal, pas de visite possible, ça coupe mes activités ça risque d’être comme
ça longtemps demain le gouvernement provincial devrais annoncer d’autre mesures.
Les poètes souvent racontent plus la bière que les hôpitaux maintenant tout ça c’est
fermé reste plus que son chez soi… Je suis pas désemparé au point de prendre la
rue, je raconte souvent la même chose encore une fois ce soir je vais tenter la
poésie
Mon nerf qui
n’arrache
Comme si j’étais
lâche
Les mots comme
des taches
Se la jouent
vache
Pas d’épigraphe
Pour le
pseudo géographe
C’est ça
pour ce soir, demain déjà mercredi je pense à ma grave folie. Je sais pas
pourquoi quand j’écris je pense souvent à mon beau-frère … Pourtant c’est ma
lectrice qui commente. Je vais vers mon senti pas de douleur juste une petite
vibration, le son d’une écriture qui tourne en rond. J’étais trop urbain pour devenir
bucheron la scie mécanique j’en avais peur, trop tard dans le temps pour faire
un métier des chantiers. Ces jours ci y’a beaucoup de colis dans la poste j’espère
que c’est pas dangereux … J’écris, c’est une discipline que je m’impose
maintenant on vas être confiner dans l’hiver, les jours seront long, je vais
continuer ce journal du confinement, les vers de Francoeur me viennent en tête…
J’écris les miens jamais aussi fort que ceux du rockeur sanctifié. Je pousse la
nuit et souffre je suis cuit, les bêtises les voilà pas moyen d’y mettre un haut
là, pourquoi mais pourquoi tout ça ce désir d’écrire si bas. La graphie comme
une peinture dans l’écran, j’aime ça je devrais pas ? Que de mots pour pas grand-chose
je sais pas ce qu’est devenus Léo, on le vois plus, le lis plus… Ça saute un
peu partout dans ma tête, je m’en tiens aux faits… Je fait mon ordinaire de
cette écriture en pensant à l’immense Michel Garneau, les gars qui écrivent on
toujours été mes maîtres, je veux pas faire de bullshit, juste des mots au plus
vite... Rendu là je m’auto-dénigre j’arrive pas à me voir à ma vrai grandeur
avec de l’humilité. Il en reste quoi de tout ces poètes ? Des mots, des mots,
des mots les miens comme les leurs… Comment voir un homme à sa vrai grandeur
sinon dans la peur d’être enfermé chez lui en rêvant de jours meilleurs … Je
crois que bientôt la ville va dormir, il faut ce qu’il faut pour battre le
Corona virus, tout à coup l’angoisse me prend … Mélangez pas François-Xavier
Garneau avec Michel Garneau, j’illustre tout ça avec la statue du poète et notaire
de Québec … J’arrive à l’épilogue, comme toujours je vous remercie d’avoir lu
jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ce soir ça se termine sur ces
quelques mots !!! Ciao
Bernard
Encore un effort à faire qui sera plus difficile pour certains. J'en sort pas le soir alors un couvre-feu ne changera pas grand chose. Selon moi, les écoles devraient réouvrir car l'école à distance c'est du n'importe quoi...Bonne journée.😏
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