mardi 5 janvier 2021

Part


 

Bonsoir ! Bonjour ! Aujourd’hui on a mis sous confinement toute les installations du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de l’est de l’île de Montréal, pas de visite possible, ça coupe mes activités ça risque d’être comme ça longtemps demain le gouvernement provincial devrais annoncer d’autre mesures. Les poètes souvent racontent plus la bière que les hôpitaux maintenant tout ça c’est fermé reste plus que son chez soi… Je suis pas désemparé au point de prendre la rue, je raconte souvent la même chose encore une fois ce soir je vais tenter la poésie

 

Mon nerf qui n’arrache

Comme si j’étais lâche

Les mots comme des taches

Se la jouent vache

Pas d’épigraphe

Pour le pseudo géographe

 

C’est ça pour ce soir, demain déjà mercredi je pense à ma grave folie. Je sais pas pourquoi quand j’écris je pense souvent à mon beau-frère … Pourtant c’est ma lectrice qui commente. Je vais vers mon senti pas de douleur juste une petite vibration, le son d’une écriture qui tourne en rond. J’étais trop urbain pour devenir bucheron la scie mécanique j’en avais peur, trop tard dans le temps pour faire un métier des chantiers. Ces jours ci y’a beaucoup de colis dans la poste j’espère que c’est pas dangereux … J’écris, c’est une discipline que je m’impose maintenant on vas être confiner dans l’hiver, les jours seront long, je vais continuer ce journal du confinement, les vers de Francoeur me viennent en tête… J’écris les miens jamais aussi fort que ceux du rockeur sanctifié. Je pousse la nuit et souffre je suis cuit, les bêtises les voilà pas moyen d’y mettre un haut là, pourquoi mais pourquoi tout ça ce désir d’écrire si bas. La graphie comme une peinture dans l’écran, j’aime ça je devrais pas ? Que de mots pour pas grand-chose je sais pas ce qu’est devenus Léo, on le vois plus, le lis plus… Ça saute un peu partout dans ma tête, je m’en tiens aux faits… Je fait mon ordinaire de cette écriture en pensant à l’immense Michel Garneau, les gars qui écrivent on toujours été mes maîtres, je veux pas faire de bullshit, juste des mots au plus vite... Rendu là je m’auto-dénigre j’arrive pas à me voir à ma vrai grandeur avec de l’humilité. Il en reste quoi de tout ces poètes ? Des mots, des mots, des mots les miens comme les leurs… Comment voir un homme à sa vrai grandeur sinon dans la peur d’être enfermé chez lui en rêvant de jours meilleurs … Je crois que bientôt la ville va dormir, il faut ce qu’il faut pour battre le Corona virus, tout à coup l’angoisse me prend … Mélangez pas François-Xavier Garneau avec Michel Garneau, j’illustre tout ça avec la statue du poète et notaire de Québec … J’arrive à l’épilogue, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ce soir ça se termine sur ces quelques mots !!! Ciao

Bernard

1 commentaire:

  1. Encore un effort à faire qui sera plus difficile pour certains. J'en sort pas le soir alors un couvre-feu ne changera pas grand chose. Selon moi, les écoles devraient réouvrir car l'école à distance c'est du n'importe quoi...Bonne journée.😏

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