vendredi 8 janvier 2021

Couvre-feu

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir je suis ému, j’ai vu le travail que la médiatrice culturelle a fait avec mes textes, c’est bon … Demain soir ce seras le couvre-feu. Je suis seul j’essais de bien manger, je me sens bouleversé. Je viens de finir la lecture d’un magnifique roman québécois … J’entends la chanson Liberté de Richard Desjardins, elle joue dehors en ces temps de pandémie de télétravail faut écouter, lire et regarder, réfléchir peut-être un peu … J’écris toujours le journal de confinement le senti, le soir est tombé … J’ai hâte de vous les faire entendre ces monologues mais j’y prend tout mon temps. La matriarche croit que je fait le même travail virtuel que ma lectrice de Deux-Montagnes ce sont les mêmes outils mais c’est pas la même chose bien que j’essais de mettre en pratique son mode de vie … Ça fait quelques vingt-quatre heures pour moi un jour à la foi. J’ai des amis qui me respectent, comme souvent j’ai l’impression de vous avoir déjà écris ça. Je pense à mes neveux et mes nièces avec leurs enfants j’espère que c’est pas trop difficile à vivre … Moi j’essais de vivre un peu de spiritualité, les temps s’y prêtent, je me rétablis comme si je voulais me convaincre. Je suis pas équipé pour les mots savants, plus tôt je me disais que l’humilité c’est de les laisser travailler avec mes textes plutôt que d’abandonner. On termine la première semaine de janvier… Je vole le mot désarroi à deux grands écrivains c’est une façon littéraire de dire le trouble l’angoisse que je vie souvent. Quand même j’admire les écrivains … L’ami hospitalisé viens de me téléphoner il a des « cravings ». Je lui ai dis de toujours me téléphoner. Parfois je suis impatient, je me suis rappelé que c’est avec les éditions hache http://editions-hache.com/ que j’ai appris qu’un texte c’est pas plus de l’or que de la merde. Que je pouvais laisser quelqu’un d’autre y travailler avec moi. Bon ! Ici je roule à vide, un senti absent… J’ai déjà écris de plus beaux textes. Je pense à l’amie peintre qui  manque d’inspiration elle arrive pas à travailler. Je suis en ce moment un peu comme ça, mon écriture c’est toujours le même barbouillage, je délire… Je suis incapable d’écrire un texte qui se tiens, structuré je dirais … J’attends votre lecture … J’ai la tête vide comment écrire ? Je pense à cet intervenant anglophone qui avait cessé d’écrire parce qu’il écrivait n’importe quoi disait il… Une odeur de friture de rouleaux de printemps, ce soir encore j’ai lu un extrait de roman qui expliquais comment c’étais difficile de terminer un texte, certains auteurs commencent par la fin … Moi c’est toujours de la même façon c’est plus simple, voilà je m’en approche c’est toujours saccadé … Mais oui je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! C’est pas très original, à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! Ciao !!!

Bernard

 


1 commentaire:

  1. Un très bon texte. Et je suis certaine que l'apport de ta collègue médiatrice ne détruit pas tes efforts d'écriture. Tu ne diras le titre de ton roman québécois, je lis Kim Thui que j'aime bien. Bon samedi hivernal mais beau☀️

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