jeudi 14 janvier 2021

Coupure


Bonjour ! Bonsoir ! Jeudi la semaine est pas mal passé. Il devrait y avoir de la neige ce week-end, je préfère beaucoup vous écrire sur mon monde intérieur. Je vous écris à qui je pense quand j’écris au docteur Ferron et à mon beau-frère je sais pas pourquoi peut-être parce qu’ils  sont tout les deux des créateurs délicats rien à faire pas de docteur sans rhinocéros. Je pense aussi au professeur Cantin et à Victor Lévi Beaulieu. Ça me donne rien de nommer tout ces gens là, je pense à l’Amélanchier et à Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll deux grandes œuvres … J’aurais aimé ça faire de la littérature comparée mais j’avais pas les moyens d’étudier donc j’ai lu mais je me suis pas fait une idée … Le docteur avait négocié pour les felquistes, ils se sont exilés, je suis trop fou j’écris toujours la même chose je sais pas quel chemin littéraire prendre… Je vois le docteur écrire sur ses patientes Les Roses Sauvages des dames internées à Saint-Jean-de-Dieu. Les femmes qui m’entouraient étaient bipolaire elles se servaient de cette maladie pour arriver à leurs fins faire en sorte qu’avec un certificat du médecin on les traites moins durement. Les femmes bipolaires et les hommes schizophrène avaient droit à de plus grosses prestations de la sécurité du revenu mais ils et elles ne voulaient pas entendre qu’elles étaient folles,  qu’ils étaient fou. On préférais se faire soigner à l’aile psychiatrique d’un hôpital général plutôt qu’à l’institut depuis le temps les endroits de soins psys on changé de noms. Je sais pas pourquoi chez les fous l’écriture passe par là ? Peut-être à cause du mythe des grands écrivains. Moi j’ai essayé différents ateliers d’écritures, j’aimais bien mais je me souviens de rien. Je devrais regarder dans mes boîtes de la penderie… Souvent les femmes chérissaient le psy, le seul qui les écoutais. Je pense à cette tante victime du cancer qui consultais, elle cherchais pourquoi et croyais qu’en s’exprimant il y aurais une rémission, j’aurais bien aimé. Je les vois ces femmes certaines prostrées d’autre exubérantes parfois ça aurais été l’affaire d’un oncologue, pourtant… Je suis gêné de vous écrire ça ce soir. Dans l’aile psy certaine se croyaient persécuté par le personnel, je crois que volontairement on s’arrangeais  pour qu’elles soient pas trop confortables elles auraient pas voulu partir… Y’a longtemps déjà que j’ai mis les pieds là parfois faute de chambre on y hospitalisais des personnes âgées incontinentes, c’était l’époque de Vol au dessus d’un nid de coucou, j’avais tellement peur. Ici on vois un peu la « culture » asilaire occidentale. J’ai essayé de vous l’écrire un peu même si je suis pas Foucault ni Deleuze. Je crois souvent que le mal est plus physiologique que psychiatrique mais on ose pas investiguer ça coute trop cher. Voilà ! Je termine là-dessus c’est la conclusion. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao.

Bernard

 

1 commentaire:

  1. Bien intéressant tout ça. Me souvient des Roses sauvages, très dérangeant. Le professeur Cantin vieillit bien et est actif sur les réseaux sociaux, toujours en verve. Un bonne tempête vaniuschanger les idées, on ça faire un bonhomme😏

    RépondreSupprimer