mercredi 4 décembre 2019

Sucré


Bonsoir! Bonjour! Je salue mon lecteur privilégié de Deux-Montagnes hier on a eu une gentille discussion au téléphone. Hier je suis allé au théâtre, Fleuve de Sylvie Drapeau une pièce intense tirée du texte d’un livre, je sais pas pourquoi j’ai pensés à Tinamer de L’Amélanchier  de Jacques Ferron y’avait aussi un passage très juste sur la schizophrénie qui dévore tout… On sentait le travail littéraire de madame Drapeau c’était intéressant… J’ai été fasciné par l’itinéraire de cette dame… Je vous raconte pas tout vous irez voir… C’est la nuit de mercredi à jeudi, toujours et toujours mon senti. Je remercie la médiatrice théâtrale pour la place au Théâtre du Nouveau Monde… Hier un voisin m’expliquait sa difficulté à continuer son travail de dessin ce sentiment d’avoir tout dessiné, la pause pour se renouveler… Je suis invité chez la matriarche pas ce week-end ci mais le suivant, on va manger de la tourtière du Lac-Saint-Jean… Bientôt s’annonce un travail d’écriture avec notre troupe c’est à partir des contes qu’on va revisiter. Je devrais avoir des nouvelles  je sais pas si je vais avoir assez de temps… Parfois j’oublie que j’ai affaire à des gens qui n’ont pas que ça a faire lire mes textes… J’écris avec dans mon dos mes bibliothèques et tous ces livres adorés, toutes ces lectures… Jusqu’ici ça m’a permis de survivre, la littérature à pris le dessus sur les voix… Je racontais, je sais pas trop comment l’écrire, que les idées suicidaires faisaient partie de la schizophrénie… Ouais! C’est le temps des fêtes qui arrive hier on se racontait ces réceptions familiales auquel tout le monde participait, de la banlieue montréalaise à l’Abitibi au Lac Saint-Jean à la Gaspésie toutes les familles étaient réunis comme on se le disait y’avait du monde dans la maison, ce sont de beaux souvenirs… Dans la maladie j’ai eu des hivers difficiles, des messes de minuit douloureuses c’est loin tout ça, maintenant tout le monde est sur son bord… Je profite de la nuit de Noël pour faire une sorte d’inventaire moral… Lentement j’avance dans la nuit, je pense aux gens qui ont manqué de tout et pour qui le moindre cadeau est une fête… Pour le repas du réveillon le ragout de pattes de cochons c’était quand même pas mal… La matriarche dois avoir plein de souvenirs… Je suis avancé dans la nuit… Je vous ai pas parlé de la polémique montréalaise autour de la tourtière et du pâté à la viande, ça existe encore… J’ai trop faim j’ai ouvert le sac de chips… Encore quelques mots avant de terminer, je pense au regretté patriarche qui aimait préparé son punch, il y mettais jamais d’ alcool c’était une règle… Voilà c’est toute la difficulté de la conclusion qui est présente, je termine je veux m’en garder pour les prochains c’est ça pour cette nuit. Je salut tous les lecteurs en les remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez pas ça y est vous y êtes, à la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

1 commentaire:

  1. Très bon texte et tu me donnes envie de voir cette grande Sylvie Drapeau. Elle a un parcours très intense. Je me souviens avec maman ces jours-ci... Et le bon punch de papa avait parfois de l'alcool à mon souvenir... 😍

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