lundi 9 décembre 2019

City


Bonsoir! Bonjour! Je vous écris mais j’ai le désir de retourner au lit j’ai sommeil. Aujourd’hui c’est une journée tranquille, hier j’étais bien content d’apprendre le retour de l’ami agent de programmation… On m’a demandé de lire des vers d’Émile Nelligan pour une vidéo de promotion du Théâtre du Nouveau Monde, j’ai dit oui on tourne la semaine prochaine… Je me réveille lentement pense aux vers du Vaisseau d’Or… Émile a passé bien des années chez ceux qui à l’époque on appelait les fous, il y a écrit quelques poèmes mais jamais à la hauteur de ceux d’avant son internement… Je continus d’écrire même si je sais que le meilleur est derrière… On a pas idée faire « carrière » de poète ça met pas beaucoup de beurre sur le pain moi qui voulais défaire le mythe Nelligan voilà que je le lis… Je vous illustre ça avec une photo de sculpture inspiré du Vaisseau d’Or… Il a pas finis de faire couler de l’encre le beau Émile, tous les adolescents sensibles ont pleuré sur son pathétique destin de nos jours la poésie ne mène plus à l’internement bien que je crois que nos plus grand poètes sont incarcérés. La poésie… Lucien Francoeur avait essayé de faire une émission de télé inspirée ça n’avait pas marché… Je crois que le poète le plus apprécié par la colonie artistique c’est le franco-ontarien Patrice Desbiens, les émissions radiophoniques le mentionne souvent…

Je vous emmène en poésie

Sous cachet

Sous plis

Les mots et le filet

Donnent mal aux os

Plein de secret

Défendu refusé simplet

Sans sexe discret

Sortis du palais

Poète imparfait

 Voilà un court poème, je suis trop paresseux pour faire des alexandrins, ça vaut ce que ça vaut, vous voyez je me parle, c’est un bref intermède dans la prosodie… Et le poète tuait l’angoisse dans l’alcool en coupant toute son inspiration… Un pauvre « poème » qui dévoile ce que j’étais… Dans le goulag occidental la neige a fondue, les rues sont sales de gravier et de sel, dans ma jeunesse de banlieue on en profitais pour jouer au hockey bottine, étrangement on lis les poètes et c’est comme si ils n’avaient pas eu d’enfance, peut-être que je ne lis pas les bons… Tout ça tout ce que j’écris j’aimerais bien que ça fasse une « œuvre », je peux pas vraiment présumer de ce que ça va devenir… Je me suis servis un jus d’orange, ça m’a fait pensés aux hôtels… Je pense encore et toujours au voyage… Cette année je pars pas je suis trop occupé Voilà! J’en suis presque à la conclusion, on va laisser Émile s’endormir dans sa nuit éternelle, je le réveillerai un peu plus tard faites comme si je vous avais rien dis. Tout à coup une odeur de cigarettes je ne sais pas d’où ça vient je ne fume pas . Je termine comme toujours avec la même épilogue. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

1 commentaire:

  1. J'aime beaucoup ton poème. Un honneur pour toi de lire Nelligan pour le TNM. J'ai entendu son poème Ma mère lu par Robert Lepage, je crois qu'il fait partie de la pièce La face cachée de la lune... Très beau. Bonne journée 😍

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