Pats

Bonsoir! Bonjour! Dans quelques jours Noël, c’est étonnant de voir comment nos sentiments à travers les années ont changés, ont attendait nos nouvelles bébelles alors qu’aujourd’hui tout n’est que nostalgie… Y’a beaucoup de sport à la télé, les familles regardent les dessins animés… Les snowbirds de Gatineau sont certainement très fébriles ils attendent les enfants et leurs familles, j’ai une pensée pour la maman photographe et son frère travailleur chez Bombardier qui fêteront à Mascouche je crois… Je dois vous dire que je ne ressent plus la lourdeur de la mélancolie, j’ai vieillis c’est plus léger… C’est à ça que sert l’expérience. Ces derniers jours je vous ai pas mal raconté comment se passait le Noël urbain à travers les années, à l’époque le grand-père maternel et le patriarche racontais des histoires de camp de bûcherons dans le bois comme le Noël au camp de Tex Lecor le regretté. Ils l’avaient vécu c’était pas des histoires. Souvent dans les petites entreprises ou j’ai travaillé les patrons payaient la bière et nous laissaient nous défouler. Je peux pas vous raconter autre chose que la misère et la pauvreté du Goulag occidental avec les gens qui attendent le panier de Noël… J’ai que le mot solide en tête… Je pense à la lourdeur des premiers médicaments antipsychotique, je souffrais j’avais mal fallait bien que je me soigne même à Noël… Le temps a passé j’espère être devenu ça un écrivain… Je sais pas si je vous ai raconté ces messes de minuit où j’espérais avoir une copine en cadeau, j’y rencontrais jamais personne… À travers les années j’ai eu des amies, elles me toléraient même si je buvais comme un trou… J’ai jamais su ni compris ce qu’est l’amour j’avais l’affect détraqué… Hé oui!  Maintenant je suis seul et c’est pas plus mal. À travers le temps j’ai oublié bien des choses, j’ai hâte de voir la vidéo qu’on a tournée au Théâtre du Nouveau Monde cet endroit si cher à mon cœur… Ce soir l’odeur c’est soupe poulet et nouilles… Écrire quelques mots ça semble facile, ça justifie la solitude…. J’espère du bonheur pour tous les enfants… Dans les réveillons chez le patriarche y’avait une grande place pour le folklore, on y chantait la Bonne Chanson de l’abbé Gadbois, le parrain jouais de l’accordéon et giguais, le patriarche callait des sets carré et on dansait, je pense que ça se passait de même dans plusieurs sous-sol de maison de banlieue, fallait voir les voitures stationnées sur la rue « Dans le bon vieux temps ça se passait de même, ça se passait de même dans le bon vieux temps » Je pense à tout ce ménage à faire après ces réveillons, les cendriers pleins, les bouteilles de bières à moitié vide… Et la bouffe qui restais sur la table de cuisine. Je vous raconte ça et je m’ennuie c’est des bons souvenirs. Voilà c’est la conclusion comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!

Bernard