dimanche 19 janvier 2020

Truffe


Bonsoir! Bonjour! Lundi matin… Comment écrire le réel dans cet écran informatique? Pourtant je suis bien là à vous écrire, je pense toujours au poème de cette jeune fille qui évoquais les ornières… De la difficulté d’en sortir. Je pense à la malédiction à comment il faut croire pour être maudit… Quand c’est pas clair dans ta tête tu en rajoute en voulant devenir poète… Paroliers voilà ce qu’ils sont pas nécessairement poète, ils n’ont pas nécessairement toutes les émotions de leurs chansons. Assez je change de bord me tourne vers le miroir aux illusions. Je voudrais m’arracher le cœur pour vous le donner en faire ce que vous voulez, le réanimer dans un corps étranger… Une sorte de résurrection  à pomper d’autre sang… Je vois l’organe dans la glace sèche me fait une image  rêche  dans la dèche pourtant c’est pas un sketch ni un test juste un zest une façon de tourner sa veste voilà ce qu’il reste des mots de peste j’écris je pose le geste lâche du lest go west… Mes mots se meurent comme l’époque et j’ai peur… Je ne verrai pas la terre dans son plus mauvais on m’auras enterré… Ha! Ce que j’aimerais que ça soit beau! Viens de manger un yogourt à la vanille il était bon… Cette nuit c’est encore froid parfois les gens donnent des raisons fallacieuses d’être à la rue, ils souffrent tous mais ne s’identifient pas aux itinérants. Je me vois dans une psychose paranoïaque quitter mon logement parce que je me sens envahis dans mon intimité et préférer la rue, c’est trop difficile pour moi j’en mourrais… Tout ça c’est le complot les agents qui me persécutent mais que je ne vois jamais… Je pense à la pêche blanche, à ce gars qui avait une espèce de tente qu’il montait sur le lac Saint-Pierre, il est disparus y’a quelques années la glace l’a emporté… Partir! Pour ne jamais revenir… Je trouve plus quoi vous écrire, je reviens à mon senti, semble qu’a soixante-trois ans ce sont ceux de soixante-dix ans qui sont les vieux et on passe comme ça de dizaine en dizaine… Ce matin j’ai une plénière de mon groupe d’entraide ça devrais comme toujours être intéressant… Je pense aux gens de Roberval qui se font de coquettes maisons sur le lac… J’arrive presque à la chute, je vais essayer de vous dire, c’est toujours étonnant de voir comment le goulag occidental nous bouffe… Je baille, la nuit est bien avancée , Je termine et je retourne me coucher, me souviens plus d’où ce texte est partis je crois que j’écrivais sur le réel la façon de l’appréhender… Trop de café j’ai des démangeaisons aux doigts… C’est le silence de la nuit, lentement les ouvriers se lèvent déjeunent et vont partir au boulot, il est un peu tôt… Voilà c’est l’épilogue heureusement j’ai plus rien à dire. Merci d’avoir lu jusque-là!!! N’abandonnez pas je vous pond une jolie finale!!! À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!

Bernard

1 commentaire:

  1. Bon texte. Je crois que la vieillesse arrive à 80...et encore tout est dans la tête. Le froid canadien nous a effleuré, journée fraîche et ensoleillée ici, très agréable en vélo. 🚴

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