Bonsoir !
Bonjour ! Juillet déjà, j’avance lentement vers ma soixante cinquième années c’est
au mois d’août. Ce soir j’ai mangé des sandwichs au saucisson de bologne, au
baloney! Souvenir de cette époque dans ma jeunesse où je crevais de faim c’étais
difficile, y’avait rien dans le frigidaire parfois la matriarche me donnait quelques
conserves quelques boites en prenant de l’âge ça va mieux. Je respecte les
banques alimentaires mon revenus me permet de bien manger. Dans le journal y’a
un article sur le nouvel abri pour les itinérants à l’hôtel Dieu ça reste quand
même un hôpital, on boucle la boucle je crois que certains voudront pas y
mettre les pieds. Je me souviens avant la banque alimentaire fallait faire plusieurs
paroisses avant qu’on nous donne de la bouffe. Je sais pas pourquoi je pense
aux paumés des Foufounes Électriques le tout Montréal pseudo underground se
retrouvait là, la musique au boutte. J’y suis pas allé souvent je voulais pas
avoir de trouble de toute façon la bière était le même prix qu’ailleurs.
Parfois je marchais d’un bar à l’autre, d’un bord à l’autre rue Saint-Laurent.
Je me rappelle de James McDonald et de son band qui chantait dans une langue
étrange dans un club. J’allais là parce qu’on me foutait la paix. À un moment c’était
hot la rue Saint-Laurent mais en vieillissant c’est moins important. Parfois j’étais
irrité par la façon de s’exprimer de certains aujourd’hui je réalise que ça
leurs appartiens chacun a son expression … J’entends encore la musique rock qui
jouait dans le bar que je fréquentais. J’arrivais tôt et je buvais jusqu’à plus
soif vers vingt deux heure ça commençait à arriver, à s’épivarder sur la piste
de danse, les femmes aimaient bien danser. Les employés je sais pas pourquoi me
surnommait le paquet … Il reste plus rien de tout ça, je sais pas où vont ceux
qui passent et boivent la nuit dehors… Deux nuits plus tard plus un rond et la
maladie qui s’impose jusqu’à en mourir. Ça prend du temps c’est long avant de s’avouer
alcoolique. Voilà je me débat encore dans la même thématique. J’ai quand même
arrêté de fréquenter les bas-fond rue Saint-Laurent je vais à la librairie
Gallimard y’a plus de grands esprits là que dans tout les bars de la rue. C’est
long avant de mettre de l’ordre dans sa tête parfois j’y arrive pas, je recule.
C’est terrible d’être resté aussi marqué par cette mauvaise façon de vivre, ça
fait déjà plus de vingt-huit ans. Je sais vraiment pas comment terminer ce soir,
je buvais à m’en rendre malade physiquement et psychiquement. J’étais brisé
merci mon Dieu j’ai arrêté, c’était encore mon journal du confinement mon
senti. Je termine avec une pensée pour mon bôf dont c’étais l’anniversaire. Voilà
c’est la conclusion quelques mots encore n’abandonnez pas. Comme toujours je vous
remercie d’avoir lu jusque-là !!! C’est l’habitude encore à la prochaine je l’espère
!!! Au revoir !!! À bientôt !!! Ciao !!!
Bernard
Souvenirs de bars que je n'ai pas beaucoup fréquentés et ça ne manque pas. Parfois en Floride, nous allons dans de jolis restos-bars remplis de vieux hippies😉 Une gentille fête avec les enfants pour la fête de mon vieux. Bonne journée ☀️
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