jeudi 1 juillet 2021

flammes


 

Bonsoir ! Bonjour ! Juillet déjà, j’avance lentement vers ma soixante cinquième années c’est au mois d’août. Ce soir j’ai mangé des sandwichs au saucisson de bologne, au baloney! Souvenir de cette époque dans ma jeunesse où je crevais de faim c’étais difficile, y’avait rien dans le frigidaire parfois la matriarche me donnait quelques conserves quelques boites en prenant de l’âge ça va mieux. Je respecte les banques alimentaires mon revenus me permet de bien manger. Dans le journal y’a un article sur le nouvel abri pour les itinérants à l’hôtel Dieu ça reste quand même un hôpital, on boucle la boucle je crois que certains voudront pas y mettre les pieds. Je me souviens avant la banque alimentaire fallait faire plusieurs paroisses avant qu’on nous donne de la bouffe. Je sais pas pourquoi je pense aux paumés des Foufounes Électriques le tout Montréal pseudo underground se retrouvait là, la musique au boutte. J’y suis pas allé souvent je voulais pas avoir de trouble de toute façon la bière était le même prix qu’ailleurs. Parfois je marchais d’un bar à l’autre, d’un bord à l’autre rue Saint-Laurent. Je me rappelle de James McDonald et de son band qui chantait dans une langue étrange dans un club. J’allais là parce qu’on me foutait la paix. À un moment c’était hot la rue Saint-Laurent mais en vieillissant c’est moins important. Parfois j’étais irrité par la façon de s’exprimer de certains aujourd’hui je réalise que ça leurs appartiens chacun a son expression … J’entends encore la musique rock qui jouait dans le bar que je fréquentais. J’arrivais tôt et je buvais jusqu’à plus soif vers vingt deux heure ça commençait à arriver, à s’épivarder sur la piste de danse, les femmes aimaient bien danser. Les employés je sais pas pourquoi me surnommait le paquet … Il reste plus rien de tout ça, je sais pas où vont ceux qui passent et boivent la nuit dehors… Deux nuits plus tard plus un rond et la maladie qui s’impose jusqu’à en mourir. Ça prend du temps c’est long avant de s’avouer alcoolique. Voilà je me débat encore dans la même thématique. J’ai quand même arrêté de fréquenter les bas-fond rue Saint-Laurent je vais à la librairie Gallimard y’a plus de grands esprits là que dans tout les bars de la rue. C’est long avant de mettre de l’ordre dans sa tête parfois j’y arrive pas, je recule. C’est terrible d’être resté aussi marqué par cette mauvaise façon de vivre, ça fait déjà plus de vingt-huit ans. Je sais vraiment pas comment terminer ce soir, je buvais à m’en rendre malade physiquement et psychiquement. J’étais brisé merci mon Dieu j’ai arrêté, c’était encore mon journal du confinement mon senti. Je termine avec une pensée pour mon bôf dont c’étais l’anniversaire. Voilà c’est la conclusion quelques mots encore n’abandonnez pas. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! C’est l’habitude encore à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Ciao !!!

Bernard

 

1 commentaire:

  1. Souvenirs de bars que je n'ai pas beaucoup fréquentés et ça ne manque pas. Parfois en Floride, nous allons dans de jolis restos-bars remplis de vieux hippies😉 Une gentille fête avec les enfants pour la fête de mon vieux. Bonne journée ☀️

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