Bonsoir !
Bonjour ! Il gobais toute sorte de cochonnerie en croyant voir des arc-en-ciel.
Il est devenu fou, psychotique c’étais la seule forme d’hallucination, de
pertes de réalité, qu’il ais vécu. Je me souviens plus de la forme que prenait
la psychose, des voix ici et là, une espèce de couronne douloureuse autour de
la tête, la tension impalpable après la consommation. Je me souviens avoir dis
à des jeunes filles qu’en consommant je verrais multicolore. Elles plus sages s’étaient
payé ma tête. Je raconte ça c’étais ma part de rêveur je croyais voir le monde
autrement. Je ne l’ais vue que dans la psychose. J’écoutais mon corps geindre à
partir du moment où j’ai réalisé ça j’ai commencé à me rétablir … Je sais pas,
je sais vraiment pas pourquoi je consommais comme ça, je voulais faire mon
smart ça m’a couté cher en santé mentale pauvre fou ! Peu importe le médicament
qu’on me donnais je le prenais. Je vous écris ça pour briser le tabou juste
pour combattre la stigmatisation ça fait des années que je consomme pas et je ne
m’en porte que mieux, juste dire que c’est possible. Je sais que plusieurs
gardent ça pour eux, la bière c’étais pas suffisant je frôlait toujours la
mort. Les femmes avec qui je vivais savaient que j’avais un mode de vie
dangereux. Rendu ici c’est toujours mon journal du confinement ma tentative de
dire mon senti ordinaire. Aujourd’hui je suis triste, je suis quand même allé
lire dans le parc , le temps est superbe. Je sais pas comment exprimer mon
épuisement général, je suis à jeun mais à boutte… Je souhaite de bonne vacance
à mon lecteur collectionneur de voitures de deux montagnes. C’est le week-end ça veux pas dire grand-chose
quand t’est à la retraite. Parfois arrive
un moment triste c’est difficile de se situer dans le rapport aux autres, c’est
pas que j’ai mal mais j’arrive pas à évoquer, y’en a surement d’entre vous qui
savez. En ce moment y’a un parfum de je ne sais quoi c’est réconfortant, C’est
pas de la grande littérature que j’écris, je suis loin des combats de gars saouls
quoi que c’est pas la profondeur. J’irai pas au bar y’a personne avec qui
discuter ce serais juste bon à me déprimer. Je pense aux médias et aux
illusions, la fuite dans l’imaginaire … À soère je me trouve poche. Je me
torture pas, toujours dans la folie solitaire a chercher introspectif. Ouais!
Les mots faut que ce sois les bons, la peur, l’angoisse c’est comme si je ne
connaissais que ça … Au fond je ne suis qu’humain, que ça humain avec tous ses
défauts toutes ses qualités et je ne fais que me répéter. Je crois que mes maladies
sont très urbaines qu’il n’y a qu’à la ville qu’on en souffre et qu’il n’y a qu’a
la ville qu’on se rétablis. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu
jusque-là !!! À la prochaine j’espère !!!
Bernard
J'aime beaucoup cette photo de ton quartier. Ton texte nous ramène à la lointaine souffrance que tu as su surmonter, comme quoi c'est possible malgré les difficultés de la vie. Bonne idée la lecture dans un parc ou au bord de l'eau comme je fais parfois. Bon dimanche 🌞
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