samedi 24 juillet 2021

Halluciné

 

Bonsoir ! Bonjour ! Il gobais toute sorte de cochonnerie en croyant voir des arc-en-ciel. Il est devenu fou, psychotique c’étais la seule forme d’hallucination, de pertes de réalité, qu’il ais vécu. Je me souviens plus de la forme que prenait la psychose, des voix ici et là, une espèce de couronne douloureuse autour de la tête, la tension impalpable après la consommation. Je me souviens avoir dis à des jeunes filles qu’en consommant je verrais multicolore. Elles plus sages s’étaient payé ma tête. Je raconte ça c’étais ma part de rêveur je croyais voir le monde autrement. Je ne l’ais vue que dans la psychose. J’écoutais mon corps geindre à partir du moment où j’ai réalisé ça j’ai commencé à me rétablir … Je sais pas, je sais vraiment pas pourquoi je consommais comme ça, je voulais faire mon smart ça m’a couté cher en santé mentale pauvre fou ! Peu importe le médicament qu’on me donnais je le prenais. Je vous écris ça pour briser le tabou juste pour combattre la stigmatisation ça fait des années que je consomme pas et je ne m’en porte que mieux, juste dire que c’est possible. Je sais que plusieurs gardent ça pour eux, la bière c’étais pas suffisant je frôlait toujours la mort. Les femmes avec qui je vivais savaient que j’avais un mode de vie dangereux. Rendu ici c’est toujours mon journal du confinement ma tentative de dire mon senti ordinaire. Aujourd’hui je suis triste, je suis quand même allé lire dans le parc , le temps est superbe. Je sais pas comment exprimer mon épuisement général, je suis à jeun mais à boutte… Je souhaite de bonne vacance à mon lecteur collectionneur de voitures de deux montagnes.  C’est le week-end ça veux pas dire grand-chose quand t’est à la retraite.  Parfois arrive un moment triste c’est difficile de se situer dans le rapport aux autres, c’est pas que j’ai mal mais j’arrive pas à évoquer, y’en a surement d’entre vous qui savez. En ce moment y’a un parfum de je ne sais quoi c’est réconfortant, C’est pas de la grande littérature que j’écris, je suis loin des combats de gars saouls quoi que c’est pas la profondeur. J’irai pas au bar y’a personne avec qui discuter ce serais juste bon à me déprimer. Je pense aux médias et aux illusions, la fuite dans l’imaginaire … À soère je me trouve poche. Je me torture pas, toujours dans la folie solitaire a chercher introspectif. Ouais! Les mots faut que ce sois les bons, la peur, l’angoisse c’est comme si je ne connaissais que ça … Au fond je ne suis qu’humain, que ça humain avec tous ses défauts toutes ses qualités et je ne fais que me répéter. Je crois que mes maladies sont très urbaines qu’il n’y a qu’à la ville qu’on en souffre et qu’il n’y a qu’a la ville qu’on se rétablis. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine j’espère !!!

Bernard


1 commentaire:

  1. J'aime beaucoup cette photo de ton quartier. Ton texte nous ramène à la lointaine souffrance que tu as su surmonter, comme quoi c'est possible malgré les difficultés de la vie. Bonne idée la lecture dans un parc ou au bord de l'eau comme je fais parfois. Bon dimanche 🌞

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