lundi 26 juillet 2021

Mât


 

Bonsoir ! Bonjour! Aujourd’hui je n’ai dormis que d’un sommeil mât si ça se peut, rien de très brillant comme rêve. Les rêves c’est toujours incompréhensible on y croise des visages qu’on a pas vus depuis des années, on est heureux d’avoir rêvé. Les gars avaient des bottes de travail ils disaient que c’étais des bénéfices marginaux trouvé dans un local à la job. J’ai cherché j’ai jamais trouvé après des années je me dis que c’était un mensonge. De toute façon c’étais pas du travail honnête on y faisait pas grand-chose fallait juste être là. C’étais dans le labyrinthe un ancien pavillon maintenant démolis à la Cité du Havre de Terre des Hommes. On s’y rendais tôt le matin dans une camionnette on traversais la ville et on revenais tard le soir parfois on croisais quelques sénégalais qui nous disaient qu’on travaillait pas fort et on mangeais les burgers dégueulasse de chez DiLallo. Moi parfois je me trouvais un livre et un coin et je lisait, le patron m’encourageait.  C’étais la gang du parc et de la taverne du Central. Je les aimais pas beaucoup mais je trouvais pas plus payant pour bosser. C’est après ce travail que j’ai commencer à décompenser, le patron voulait faire construire un appartement pour que j’habite avec lui moi je trouvais plus l’idée si bonne je voulais pas quitter la maison du regretté patriarche. La schizophrénie s’est manifesté là je ne travaillais plus. Je me souviens d’avoir fait le pique assiette dans un vernissage au Musée d’Art Contemporain de l’époque on s’était présenté comme des employés de la direction on avait bien mangé et je crois qu’il y avait du vin. Tout ça me rend pas nostalgique je suis heureux que ça sois terminé, certain parlaient de se syndiquer ça a pas fonctionné. Le patron était gay je l’ai réalisé longtemps après dans une frayeur, une peur homosexuelle. Souvenirs aussi des électriciens qui se payaient ma gueule, ils m’appelaient le palmier à cause de mes cheveux, j’ai longtemps été troublé, je le reste encore avec ces souvenirs. Pendant les réceptions on nous cachait dans la salle des machines de l’édifice on étais pas montrable, là aussi les gars m’avaient mentis en me disant que le premier ministre était venus en hélicoptère je l’ai jamais vus. Après tout ça je suis devenus bouleversé avec aucun endroit où allé. Le patriarche croyait qu’une voiture allait me rétablir. J’avais pas de femmes dans ma vie, je suis devenus chômeur chronique. Parfois on sortais du travail pour aller prendre une bière dans le vieux Montréal. On nous avait donné des livres labellé au musée d’art contemporain. C’est une partie de ma vie, je ne pouvait fuir. C’est pas la faute de personne j’étais qu’un petit bum. Voilà! C’est l’épilogue la conclusion, c’est jamais facile, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Abandonnez pas on y arrive quelques mots encore à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Ciao !!!

Bernard

 

2 commentaires:

  1. Une histoire de vie qui pourrait ressembler à un rêve éveillé...des moments qui restent en mémoire malgré le temps qui passe. Aujourd'hui j'ai la visite de la belle Raphaelle 🌞Bonne journée

    RépondreSupprimer
  2. Goldennuggetbiloxi Hotel and Casino: Now Open! - Still 우리카지노 우리카지노 카지노사이트 카지노사이트 3031Free Forebet - Online Casino Software for Fun

    RépondreSupprimer