Bonsoir !
Bonjour ! Je laisse filer le temps, quelques heures de visionnement télé aux actualités
le discours est toujours le même covid, covid et covid. La distraction je la
trouve dans la lecture beaucoup de difficulté a m’inventer des aventures ça
reste mon journal du confinement mes pensées de la pandémie. Je désire plus
explorer le goulag plus ça change plus c’est pareil. La construction elle est
toute sur les terrains vagues de mon quartier sous le pont Jacques-Cartier. Je
me laisse avaler par la publicité, demain c’est la fête nationale des français
ça risque d’être différent ils vont parader devant quelques milliers de
personnes avant la pandémie c’étais des centaines de milliers. J’essais de
fredonner l’hymne national canadien j’en suis incapable je m’en souviens pas
plus que la Marseillaise. Plus le temps passe avec mon état de santé je crois
pas que je pourrai encore voyager de toute façon la maladie seras toujours virulente.
Je sais pas pourquoi je pense au disparus Christian Mistral très jeune pour
mourir et partir avec sa mauvaise réputation ses livres m’ont accompagné un
moment mais c’était un violent, il a pas voulus rentrer dans le rang je crois
que je comprend … Il étais pas sympathique. Je le croisais parfois mais on
fréquentais pas les mêmes bars, la même gang je crois qu’il m’aurais donné deux
trois tapes sur la gueule, l’infirmière à l’hôpital m’avait conseillé de lui
écrire elle savait pas quel genre de gars c’étais … Ici y’avait un certain temps
un concierge gaspésien il prenais un coup pour écrire à sa mère en Gaspésie, ça
fait longtemps je me souviens plus pourquoi il est partis je crois qu’il avait
le syndrome d’immuno déficience acquise, on en parle plus de cette maladie elle
est toujours là. Comme si elle étais passée dans le cour normal des choses. Je
pense à tous ces gens qui couchaient l’un et l’une avec l’autre une génération
de désespéré. Je suis chanceux dans mon ancienne vie dissolue j’ai pas été
infecté. C’étais la fin des années quatre vingt on ne pensait qu’au plaisir
même si après y’avait que de la douleur et de la solitude les orgies ça ne fait
qu’un temps Brel disait « il faut bien que le corps exulte ». Y’a longtemps que je ne vie plus la nuit, je
calme mon angoisse je prie et je parle aux amis … Je raconte toujours la même
histoire c’est ce qui reviens dans ma tête. J’arrive pas à faire le tri, à
inventer, mon monde il est plutôt finis écrire c’est pas faire du cinéma. Je
devrais arrêter tant qu’à répéter tout ça, le goulag se construis et moi je
vieillis et me débâtis. J’ai mal vu j’ai mal dis pourtant tout est fini c’est l’agonie.
Voilà c’est l’épilogue la conclusion, je crois que l’œuvre tourne en rond,
comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Abandonnez pas quelques
mots encore, à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! Ciao
Bernard
Belle photo du Pont qui es ton voisin. Il faut garder espoir pour les voyages, plusieurs de mes amis partiront dès que possible. Bonne journée
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