vendredi 16 juillet 2021

Vif


 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir je suis vide, j’essais d’y aller avec le vif de l’inspiration. Parfois j’oublie la méthode pour ne pas consommer heureusement j’y vais un jour à la fois. Les vacances de la construction commençait ce midi. J’ai peur de pas vivre assez longtemps pour profiter de la pension, souvenir de jeunesse je m’étais fait défriser c’étais d’un ridicule, on m’avait brûlé le cuir chevelu … Ça fait plus de cinquante ans et je m’en souviens encore, le barbier était un cousin de la matriarche je crois. Ce matin j’ai parlé feu de camp, comment j’aime ça, avec l’intervenante. Les chalets sont surement tous loué, les campings tous occupé y’a surement beaucoup de circulation qui sort de Montréal. Je pense aux itinérants qui campaient le long de la rue Notre-Dame c’étais pas une si mauvaise idée surtout quand il fait très chaud dans un studio sans climatiseur. Je sais pas si on vaccine les itinérants y’en a qui veulent rien savoir comme on dis. Je serais incapable de dormir dehors sur un banc de parc et pas plus dans un refuge. Une petite anecdote, je sais pas ce que j’ai fait de ce qui restais d’un rouleau de papier de toilette comme si quelqu’un l’avais pris pourtant je suis pas sortis et je crois pas qu’on serait entré chez moi, ça m’angoisse à ce compte là ça couterais cher pour qu’on me persécute mais je crois qu’il y a de ça dans les gens qui vivent dehors. Dehors avec le moins de chose possible, un sac-à-dos et pas d’adresse autre que celle où on envoie le chèque pour acheter quelques bouteilles d’alcool. Vous allez me dire tu ne parle que de ça mais je ne vois que ça, le voisin est hospitalisé intoxiqué et il semble ne pas avoir terminé. C’est toujours mon journal du confinement aussitôt que ce seras possible et sans trop de problème je voyagerai faut dire y’a pas que la pandémie y’a aussi les désastres naturels. Vendredi soir de vacances avant de partir on vas aller manger sur la terrasse d’un restaurant. Je crois que les restaurateurs sont content. Je vais essayer d’y aller avec mon senti, je suis content d’être ici j’ai qu’à me rappeler la maison de chambres, le centre de crise ça m’a aidé, je dis merci mais c’est finis. Je vieillis et Montréal change on envahis mon bout de rue. Je sais pas quand ils vont bâtir des habitations à loyer modique, je sais qu’il en reste mais c’est des sous-sols c’est difficile d’y vivre. Je reviens aux terrasses y’a longtemps que je n’y vais plus trop de bruit et trop cher. J’ai perdue la manie de me faire voir. Le night life c’est finis, je dors la nuit. Voilà j’ai presque finis au bout je trouve toujours, j’entend quelqu’un siffler je crois que c’est dans ma tête. C’est la conclusion l’épilogue, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!!

Bernard

1 commentaire:

  1. Intéressant. Une partie de nos itinérants sont logés dans un Motel désaffecté et rénové de notre côté de la ville, un projet pilote supervisé. Triste pour ton voisin...Plusieurs vont partir en vacances au Québec ces jours-ci, la Gaspésie m'attire. Bon samedi☀️

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